Discographie complete de
Bob Marley

 

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La discographie de Bob Marley et des Wailers est impressionnante. Alors que les radios FM épuisent leurs auditeurs en passant constamment la dizaine de titres archi-connus de l’artiste, souvent les plus pop, des centaines de morceaux furent composés et interprétés par les Wailers. La liste présentée ici comporte les principaux albums, mais elle ne saurait être exhaustive. Les Wailers ont laissé des traces de leurs créations un peu partout. L’album Cobra Style de Familyman, l’époustouflant bassiste qui accompagna un temps les Wailers, comprend par exemple un Dub puissant du trio, Distant Drums, où Bob, Peter et Bunny jouent des percus sur un rythme lourd et faussement lent.

Pour être complets, il faudrait en outre citer toutes les reprises dont l’oeuvre des Wailers fit l’objet. On emprunta beaucoup à Bob Marley. Clapton connut par exemple un gros succès avec I shot the sheriff. Johnny Nash profita quant à lui de Stir it up et de Guava jelly.



Albums

Les cinq premiers albums présentés dans cette discographie appartiennent à une époque lointaine, les sixties. Bob, Bunny et Peter portaient un costard et des lunettes noires. Ils avaient les cheveux courts, ne fumaient pas en public et jouaient des rythmes alertes pour faire danser les Jamaïcains dans les sound-systems. A cette période, les Wailers passent du ska au rock-steady, chantant l’amour et les rude boys de Kingston.


- One love at studio One -

1. Teenager In Love
2. Ska Jerk
3. Simmer Down
4. One Love
5. I'm Gonna Put It On
6. Who Feels It Knows It
7. Bend Down Low
8. And I Love Her
9. Like A Rolling Stone
10. Can't You See

 

- The Wailing Wailers at Studio One -

1. And I Love Her
2. Rude Boy
3. I'm Still Waiting
4. Ska Jerk
5. Somewhere To Lay My Head
6. Wages Of Love
7. Wages Of Love
8. I'm Gonna Put It On
9. Cry To Me
10. Jailhouse
11. Sinner Man
12. Who Feels It Knows It
13. Let Him Go
14. When The Well Runs Dry
15. Can't You See
16. What Am I Supposed To Do
17. Rolling Stone
18. Bend Down Low
19. Freedom Time
20. Rocking Steady


- Simmer down at Studio One -

1. This Train
2. Simmer Down
3. I Am Going On
4. Do You Remember
5. Mr. Talkative
6. Habits
7. Amen
8. Go Jimmy Go
9. Teenager In Love
10. I Need You
11. It Hurts To Be Alone
12. True Confession
13. Lonesome Feeling
14. There She Goes
15. Diamond Baby
16. Playboy
17. Where's The Girl For Me
18. Hooligan
19. One Love
20. Love And Affection


- Birth of a legend -

1. Simmer down
2. It hurts to be alone
3. Lonesome feelings
4. Love and affection
5. I'm still waiting
6. One love
7. I am going Home
8. Wings of a dove
9. Let him go
10. Who feels it (knows it)
11. Maga dog
12. I made a mistake
13. Lonesome track
14. Nobody knows
15. The ten commandments of love
16. Donna
17. Do you remember
18. Dancing shoes
19. I don't need your love
20. Do you feel the same way



1. Wings of a dove
2. It hurts to be alone
3. I'm still waiting
4. Who feels it (knows it)
5. Do you remember
6. Dancing shoes
7. I don't need your love
8. Lonesome track
9. Do you feel the same way
10. The ten commandments of love


- African herbsman -

Sorti sur le label Trojan Records, African herbsman est un album produit en collaboration avec Lee Perry. Première création ‘rasta’ des Wailers, African Herbsman ne contient que des tubes devenus des standards du reggae roots, comme 400 years, Kaya, Fussing and fighting ou Sun is shining.

1. Lively up yourself
2. Small axe
3. Duppy conquerer
4. Trenchtown rock
5. African herbsman
6. Keep on moving
7. Fussing and fighting
8. Stand alone
9. All in one
10. Don't rock the boat
11. Put it on
12. Sun is shining
13. Kaya
14. Riding high
15. Brain washing

16. 400 years


- Catch a fire -

Catch a fire, sorti en 1971, est le premier album issu de la collaboration entre les Wailers et Chris Blackwell. Les ventes seront limitées mais la critique élogieuse. Island positionne les Wailers comme des rockers plutôt que des reggaemen, travaillant les arrangements et le look de l’album en ce sens (un briquet figure seul sur une pochette dépouillée). Les titres de l’album, principalement composés par Bob, annoncent les thèmes clefs des Wailers pour les dix années à venir : la paix, l’unité, la justice sociale, la pauvreté, l’histoire des peuples africains.

Enregistré au Dynamic Sound Studios, au studio d’Harry J. et au Randy's, mixé au studio Island (Londres).

1. Concrete jungle
2. Slave driver
3. 400 years
4. Stop that train
5. Rock it baby
6. Stir it up
7. Kinky reggae
8. No more trouble
9. Midnight ravers

Bob Marley : Voix, guitares - Peter Tosh : Claviers, guitares, voix - Bunny Livingstone : Congas, bongos, voix - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie

- Burning the wailers -

Après Catch-A-Fire, Burnin est un album de transition pour Bob Marley et les Wailers. Contraints d’entrer dans le moule promotionnel pour se faire connaître, Bob, Peter et Bunny enchaînent les tournées et les plateaux télé, séduisant les critiques occidentaux par leur travail. L’album, enregistré en Jamaïque, intègre des titres composés avec Lee Scratch Perry, comme Small axe, et confirme le talent d’auteur de Bob. Les thèmes rastas sont développés plus largement, tandis que l’usage des percussions s’étend, dans la tradition burru. Sur la pochette Bob fume d’ailleurs un gros spliff, exprimant par cette pose provocatrice le credo rasta. Problème : des tensions apparaissent au sein du groupe ; Bob prend naturellement le leadership, encouragé par Chris Blackwell, tandis que Peter supporte mal de passer à l’arrière-plan et que Bunny exprime le désir de rentrer en Jamaïque. La campagne lui manque et la grisaille londonienne le déprime. Peter et Bunny quitteront bientôt le groupe, laissant Bob poursuivre sa carrière solo, éclatante et prolifique. Burnin’ marque le début de l’adhésion du grand public au reggae des Wailers, des titres comme Get up, Stand up ou I shot the Sheriff (bientôt repris par Clapton) devenant des tubes intemporels.

Enregistré au studio d’Harry J., mixé au studio Island (Londres). Produit par Chris Blackwell et les Wailers. 1973.

1. Get up, stand up
2. Hallelujah time
3. I shot the sheriff
4. Burnin' & lootin '
5. Put it on
6. Small axe
7. Pass it on
8. Duppy conqueror
9. One foundation
10. Rastaman chant

Bob Marley : Voix, guitares - Peter Mackintosh : Guitares, voix - Bunny Livingstone : Congas, bongos, voix - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Earl "Wyre" Lindo : Claviers

- Natty Dread -

Premier album solo de Bob, Natty Dread prouve qu’il est un grand artiste, soucieux de pousser plus avant son engagement dans la cause rasta. Les dreads ont bien poussé depuis Burnin’, et Bob commence à jouir d’une certaine notoriété depuis que la reprise par Clapton de I shot de Sheriff a attiré les projecteurs vers son compositeur.
Al Anderson, jeune guitariste américain de Blues, rejoint l’orchestre qui soutient Bob, toujours épaulé par les frères Barrett. Bob s’adjoint en outre un trio de choristes féminin, les I-Threes, formé de "Judy" Mowatt, Marcia Griffith et sa femme Rita Marley. La pochette de l’album continue de mentionner les Wailers, même si la formation initiale a considérablement évolué.
Natty Dread fut un énorme succès commercial et médiatique. Bob s’éloigne du son roots et du Dub qu’affectionnaient les Wailers au temps des délires de Scratch ; l’orientation rock et blues de ses créations lui attache pour longtemps un public de fans à la fois large et fidèle. No Woman no cry, tube sirupeux, ouvre à Bob les portes du star system. Demandé par tout le monde, désormais capable d’attirer en concert plusieurs milliers de personnes sur son nom, il transforme définitivement le reggae en un courant majeur de la musique contemporaine.


Produit par Chris Blackwell et les Wailers. Enregistré au Harry J. Studios, Kingston. Mixé au Basing Street Studios, Londres. 1974.

1. Lively up yourself
2. No woman no cry
3. Them belly full (but we hungry)
4. Rebel music
5. So Jah say
6. Natty Dread
7. Bend down low
8. Talkin’ Blues
9. Revolution

Bob Marley : Voix, guitares - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Bernard "Touter" Harvey : Claviers - Al Anderson : Guitare Solo - The I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt, Marcia Griffith) : Choeurs

- Rastaman Vibration -

Sur sa lancée, Bob Marley continue de développer le message rasta, élargie à des considérations tiers-mondistes. Crazy Baldheads se moque des petits blancs tandis que War, animé d’un souffle historique, met en musique un discours d'Haïlé Sélassié prononcé devant les Nations-Unies pour demander la libération totale de l’Afrique, du Zimbabwe à l’Angola en passant par l’Afrique du Sud. Rastaman Vibration est la plus grosse vente de Bob de son vivant (les compilations dépasseront ensuite les albums originaux). 76, c’est aussi l’année des élections en Jamïque, et les affrontements entre les gangs du PNP et du JLP provoquent des bouffées de violence dans lesquelles Bob se trouve mécaniquement impliqué. En septembre 76, il est victime d'un attentat à son propre domicile. Bob s'en tire avec une balle dans le bras et une autre dans la poitrine ; Rita, sa femme, est blessée à la tête. Don Taylor, le manager des Wailers, est gravement blessé. Bob décide de retourner s’installer en Angleterre. Il y restera deux ans.

Produit par Bob Marley et les Wailers. Enregistré au Harry J. Studios et Joe Gibbs Studios, Kingston. Mixé au Criteria Studios, Miami. Island,1976.

1. Positive Vibration
2. Roots, Rock, Reggae
3. Johnny Was
4. Cry to me
5. Want More
6. Crazy Baldhead
7. Who the Cap Fit
8. Night Shift
9. War
10. Rat Race

Bob Marley : Voix, guitares - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Tyrone Downie : Claviers, basse, percus et choeurs - Alvin "Seeco" Patterson : Percussions - Earl "Chinna" Smith : Guitares - The I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt, Marcia Griffith) : Choeurs - Al Anderson : Guitare solo (sur Crazy Baldhead)

- Exodus -

Produit par Bob Marley et les Wailers. Island, 1977.
Bob avait quitté l’atmosphère passionnée de la Jamïque pour trouver refuge en Angleterre. Or, 77 est marqué par de multiples troubles dans l’île, les punks de montrant décidés à foutre le bordel. Bob prête peu attention à ces mouvements, engagé dans son travail de création. Exodus est une nouvelle réussite, due notamment aux arrangements conçus par Junior Marvin, un jeune guitariste dont Bob s'est attaché les services et qui marquera profondément la suite de la carrière des Wailers. L'album parvient à concilier des titres graves, mystiques et politiques avec des morceaux plus légers et plus romantiques. Avec Natural Mystic, Bob donne à entendre une vision panthéiste de sa relation au monde, à la nature et à Jah. Exodus, le titre éponyme, est un long morceau de 7 minutes 30 où Bob décline le thème de l’exil. Enfin, en terminant avec One Love, l’album s’ouvre sur une note d’espoir, encourageant les auditeurs à se montrer confiants dans l’avenir.
L’avenir, pourtant, prend une sale tournure à partir de cette date. Comme toujours, les Wailers se lance dans une méga-tournée internationale après la sortie de l’album. Ils sont désormais connus aux Etats-Unis, et leurs obligations enver un public qui n’en finit pas de s’étendre s’en ressentent. A Paris, Bob est victime d’un accident lors d’un match de foot contre une équipe de journalistes. Lors d’une visite chez le médecin, Bob apprend que son organisme contient des cellules cancéreuses. Contre l’avis de son entourage, Bob refuse de se faire amputer de l’orteil, et met un terme à la tournée. Désormais, il vit avec le spectre de la maladie en lui.

1. Natural Mystic
2. So Much Things to Say
3. Guiltiness
4. The Heathen
5. Exodus (t)
6. Jamming
7. Waiting in Vain
8. Turn Your Lights Down Low
9. Three Little Birds
10. One Love/People Get Ready

Bob Marley : Voix, guitares, percus - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Tyrone Downie : Claviers, percussions et Choeurs - Alvin "Seeco" Patterson : Percussions - Julian "Junior" Marvin : Guitares - The I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt, Marcia Griffith) : Choeurs

- Kaya -

Sorti en 1978 chez Island, Kaya est un ensemble de chansons d’amour (comme Is this love ?) et de morceaux célébrant le mode de vie rasta (Kaya signifie herbe en argot rasta). Composé dans la perspective du One Love Peace Concert, cet album fut présenté au monde lors de la tournée internationale des Wailers en 1978. Certains fans ont pu critiquer l’album, considérant que Bob Marley devenait mou. Il est vrai que Kaya venait après Rastaman Vibration et Exodus. Les Wailers ont souvent justifié cette pause : la situation était devenue trop dangereuse pour poursuivre dans la confrontation verbale. Il était devenu nécessaire de proposer aussi des chansons plus soft, moins combatives, pour ne pas suivre l’engagement dans la violence. Les Wailers voulaient porter la discussion sur le terrain de l’art de vivre, et continuer de séduire les fans occidentaux par des refrains simples et entraînants, qui continueraient de les faire adhérer à la cause rasta. Edité à une occasion historique, Kaya mérite donc mieux qu’un sourire dédaigneux, d’autant que les Wailers prouveront en 79 et 80 qu’ils n’ont rien perdu de leur mordant en éditant Babylon by bus puis Uprising, Survival et Confrontation.

1.Easy Skanking
2. Kaya
3. Is This Love
4. Sun is Shining
5. Satisfy my Soul
6. She's Gone
7. Misty Morning
8. Crisis
9. Running Away
10. Time Will Tell

 

- Survival -

Survival, c’est un message d’espoir apporté à l’Afrique à l’aude des années 80. Bob a passé une bonne partie de l’année 79 à paufiner cet album, qu’il avait prévu d’appeler Black Survival. Par respect pour le public blanc qui l’a soutenu depuis le début, Bob optera pour un titre plus consensuel. Entièrement composé de titres originaux, Survival est emprunt d’une ferveur militante, appelant à l’unité du continent africain. Plus qu’une consécration, Survival offre à Bob Marley un triomphe moral. Au-delà des disques d’or, le prophète rasta accède au statut de sage. Les Nations-Unies lui décernent la médaille de la Paix ; il est fait citoyen d'honneur de la Nouvelle-Zélande. Comme toujours, la sortie de l’album est suivie d’une gigantesque tournée internationale, du Japon aux Etats-Unis en passant par l’Europe et l’Australie. Bob affirme son statut de superstar. Peu après cette tournée, Bob et les Wailers sont invités par le nouveau gouvernement du Zimbabwe, en reconnaissance du soutien apporté à la lutte pour l’indépendance.

Enregistré au studio Tuff Gong (Kingston). Island, 1979. Produit par : Bob Marley & The Wailers & Alex Sadkin.

1. So Much Trouble in the World
2. Zimbabwe
3. Top Rankin'
4. Babylon System
5. Survival
6. Africa Unite
7. One Drop
8. Ride Natty Ride
9. Ambush in the Night
10. Wake Up and Live

Bob Marley : Voix, guitares, percus - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Tyrone Downie : Claviers, percussions - Alvin "Seeco" Patterson : Percussions - Julian "Junior" Marvin : Guitares - Al Anderson : Guitare Solo - Earl "Wire" Lindo : Claviers, orgue - The I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt, Marcia Griffith) : Choeurs

- Uprising -

Uprising, malgré son titre, marque une inflexion dans l’oeuvre et le combat de Bob Marley. Les Wailers se sont séparés de Don Taylor après évoir découvert ses talents d’escroc (le titre Bad card lui sera d’ailleurs dédicacé). Le contrat qui les lie à Island touche à sa fin. Bob se sait malade, et peine à se concentrer sur son travail. Au quotidien, les Wailers doivent résister aux médias pour éviter d’être tranformés en bêtes de foire.
Sorti en 1980, Uprising est évidemment brillant, Could You Be Loved apportant une touche disco étonnante et sautillante. Si l’écoute d’Uprising laisse un goût amer, c’est sans doute parce que ses deux derniers titres, Forever Loving Jah et Redemption Song constituent des chants d’adieu de Bob à son public. Au cours de la tournée mondiale qui suit la sortie de l’album, "Tuff Gong Uprising", Bob passera une dernière fois à Paris, au Bourget, devant cinquante mille personnes. A New-York, Bob est victime d’un malaise au cours d’un footing. Il décide de maintenir les dates de la tournée mais doit se résigner après un dernier concert, à Pittsburgh. Il est alors admis dans un hopîtal de Miami. Après un passage en Suisse, Bob décidera de rentre en Jamaïque pour y vivre ses derniers jours. Il n’en aura pas le temps, décédant à Miami le 11 Mai 1981.

Produit par Bob Marley & The Wailers et Chris Blackwell. Enregistré au Tuff Gong Studio, Kingston. Island, 1980.

1. Coming in From the Cold
2. Real Situation
3. Bad Card
4. We and Them
5. Work
6. Zion Train
7. Pimper's Paradise
8. Could You Be Loved
9. Forever Loving Jah
10. Redemption Song

Bob Marley : Voix, guitares, percus - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Tyrone Downie : Claviers, percussions - Alvin "Seeco" Patterson : Percussions - Julian "Junior" Marvin : Guitares - Al Anderson : Guitare Solo - Earl "Wire" Lindo : Claviers, orgue - The I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt, Marcia Griffith) : Choeurs

- Chances are -

Album posthume sorti en 1981 sur le label WEA, Chances are est le fait d’un petit malin, Danny Sims, manager des Wailers entre 1968 et 1972. L’album, plutôt médiocre, est composé de huit titres de cette époque, remixés précipitamment pour profiter de l’aubaine. Il donne la mesure des multiples récupérations dont la dépouille de Bob fera l’objet.

1. Reggae on Broadway
2. Gonna get you
3. Chances are
4. Soul rebel
5. Dance to the reggae
6. Mellow mood
7. Stay with me
8. (I'm) Hurting inside.


- Confrontation -

Sorti en 1983 chez Island, Confrontation est un album posthume qui surprend tout le monde. Le disque réunit quelques titres sortis exclusivement en Jamaïque dans les années 70, ainsi que des morceaux non retenus lors des enregistrements de Survival et Uprising, comme Buffalo Soldier. Les bandes ont été retravaillées par les Wailers, si bien que le public a vraiment l’impression que Bob est vivant, et qu’il sort un nouvel album..

1. Chant Down Babylon
2. Buffalo Soldier (t)
3. Jump Nyabinghi
4. Mix up, Mix Up
5. Give Thanks And Praises
6. Blackman Redemption
7. Trenchtown
8. Stiff Necked Fools
9. I Know
10. Rastaman Live up

Bob Marley : Voix, guitares, percus - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Tyrone Downie : Claviers, choeurs - Junior Marvin : Guitares, choeurs - Earl "Wyre" Lindo : Claviers - Alvin "Seeco" Patterson : Percussions - The I-Threes (Rita Marley, Marcia Griffith, Judy Mowatt) : Choeurs - Glen Da Costa : Saxo ténor - David Madden : Trompette - Nambo : Trombone - Devon Evans : Percussions - Santa : Batterie sur "Chant Down Babylon"


Les lives

Il existe de nombreux albums live des Wailers. Parmi eux, on distingue deux chefs d’oeuvre, Live ! et Babylon by bus.

- Live! -

Enregistré au Lyceum Theater de Londres et sorti en 1975 sur Island, Live ! est un témoignage délirant de l’émotion dont les concerts de Bob Marley étaient empreints. L’échange entre Bob et son public est perceptible sur No Woman, No Cry tandis que les interprétations fiévreuses de Lively Up Yourself et Get Up, Stand Up démontrent les talents de performers de Bob, fou et emporté dans une transe mystique dans ses concerts enfumés.
Après cette tournée, Bob rentre en Jamaïque pour composer de nouveaux titres et lancer sa propre maison de disque. Il est aidé en cela par Chris Blackwell, qui lui vend une grande maison, futur siège de Tuff Gong, au 56 Hope Road.

1. Trenchtown Rock
2. Burnin' And Lootin'
3. Them Belly Full
4. Lively Up Yourself
5. No Woman No Cry
6. I Shot The Sheriff
7. Get Up, Stand Up


- Babylon By Bus -

Enregistré à Paris, Copenhague, Londres et Amsterdam en 1978, Babylon by bus est un live époustouflant sorti sur Island. Il constitue une révélation pour de nombreux groupes de rock, qui comprennent à son écoute qu’il est possible de faire un album live à la fois puissant et pur musicalement. La section rythmique des Wailers (barrett brothers) est mise en avant sur ce disque, auquel Bob voulait absolument donner une tonalité rock, guitares en avant.

1. Positive Vibration
2. Punky Reggae Party
3. Exodus (t)
4. Stir it Up
5. Rat Race
6. Concrete Jungle
7. Kinky Reggae
8. Lively Up Yourself
9. Rebel Music
10. War/No More Trouble
11. Is This Love
12. Heathen
13. Jamming


Les films

On notera que divers films ont aussi été tournés sur Bob Marley et les Wailers :

- Exodus, de Keith McMillan, 1977. Le film montre les Wailers en concert au Rainbow Theater de Londres, en juin 1977.

- Heartland Reggae, d’Emmanuel Boon, 1980. Concert de Bob Marley lors de la visite d’Heile Selassie en Jamaïque. On y voit aussi Peter Tosh et Burning Spear.

- Reggae Sunsplash, de Stefan Paul, 1980. Enregistrement du mythique concert de Montego Bay, où se tenait le festival Sunsplash de 79, avec Bob Marley, Peter Tosh, Burning Spear, Thrid World.

Les compilations

Legend

Is This Love, No Woman No Cry, Could you be loved, Three Little Birds, Buffalo Soldier, Get up Stand up, Stir It Up, One Love/People Get Ready, I Shot The Sheriff, Waiting In Vain, Redemption Song , Satisfy My Soul, Exodus, Jamming, Iron lion zion .


Rebel music


Rebel Music, So Much Trouble In The World, Them Belly Full, Rat Race, War/No More Trouble, Roots rock reggae, Slave Driver , Ride Natty Ride, Crazy Baldhead (t), Get Up, Stand Up

Lively up yourself (4 Cd)


Lively Up Yourself, Soul Rebel, Sun Is Shining, Stop The Train, African Herbsman, Mr.Brown, 400 Years, Rainbow Country, Brain Washing, Rebel's Hop, Stand Alone, Kaya, Trenchtown Rock, Riding High, Mellow Mood, Duppy Conquerer, There She Goes, Touch Me, Hammer, You Can't Do That To Me, How Many Times, Chances Are , Treat You Right, No Sympathy, Try Me, Put It On, Fussing And Fighting, Keep On Moving, Soul Almighty, Small Axe, Soul Shakedown Party, Go Tell It On The Mountain, Soon Come, Can't You See, Cheer Up, Do It Twice, Back Out, Soul Captive, Natural Mystic, Don't Rock My Boat, Caution, Reaction, It's Alright, Corner Stone, No Water, My Cup, All In One


Natural Mystic

Natural mystic, Don't rock my boat, Keep on moving, Lively up yourself, Stop the train, Small axe, Trenchtown rock, Corner stone, Mr. Brown, Soul shakedown party, African herbsman, Soul almighty, Treat you right, It's alright


Natural mystic : the legend lives on

Trenchtown Rock; live, Iron Lion Zion(remix), Crazy Baldhead, So Much Trouble, Easy Skanking, Keep On Moving (remix), Time Will Tell, Who The Cap Fit, Roots, Rock, Reggae , Pimper's Paradise, One Drop, War, Africa Unite, Natural Mystic, Sun is Shining.

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