Mamagubida


- L'hymne de nos campagnes -
- Pour un flirt avec la crise -
- C'est du roots -
- Salut ô -
- La révolution -
- Regardez-les -
- La misère d'en face -
- Un homme qui aime les femmes -
- La main verte -
- France Telecom -
- Yakamonéyé -
- Les soldats de plomb -
- Suprématie -
- Babylone -
- J'ai rien prévu pour demain. -


L'hymne de nos campagnes (haut de page)

Si tu es né dans une cité HLM
Je te dédicace ce poème
En espèrant qu'aux fonds de tes yeux ternes
Tu puisses y voir un petit brin d'herbe
Et les man faut faire la part des choses
Il est grand temps de faire une pose
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d'une rose

Refrain :
C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort use tes cordes vocales !

Pas de boulots, pas de diplomes
Partout la même odeur de zone
Plus rien n'agite tes neurones
Pas même le shit que tu mets dans tes cônes
Va voir ailleurs, rien ne te retient
Va vite faire quelque chose de tes mains
Ne te retourne pas ici tu n'as rien
Et sois le premier à chanter ce refrain !

Refrain

Assieds-toi près d'une rivière
Ecoute le coulis de l'eau sur la terre
Dis-toi qu'au bout, hé il y a la mer
Et que ça ça n'a rien d'héphémère
tu comprendras alors que tu n'es rien
Comme celui avant toi, comme celui qui vient
Que le liquide qui coule dans tes mains
Te servira à vivre jusqu'à demain matin

Refrain

Assieds-toi près d'un vieux chène
Et compare le à la race humaine
L'oxygène et l'ombre qu'il t'ammène
Mérite-t-il les coups de hache qui le saigne ?
Lève la tête, regarde ces feuilles
Tu verras peut-être un écureuil
Qui te regarde de tout son orgueuil
Sa maison est là, tu es sur le seuil...

Refrain

Peut-être que je parle pour ne rien dire
Que quand tu m'écoutes tu as envie de rire
Et si le béton est ton avenir
Dis toi que c'est la forêt qui fait que tu respires
j'aimerais pour tous les animaux
Que tu captes le message de mes mots
Car un lopin de terre, une tige de roseau
Servira la croissance de tes marmots !
Servira la croissance de tes marmots !

Refrain

Pour un flirt avec la crise (haut de page)

Elle est plus forte que toi la crise
Usée laminée la populasse se hisse
On est lourd de cernes mais la foule se glisse
Dans un couloir de métro
Les yeux rivés sur l'aiguille à regarder
passer le temps
Qui se faufile comme une anguille
et ne cesse
De te mettre dans le vent
Tu finiras cul et chemise
Dans ton flirt avec la crise !
Abattu crevé le dos courbé par son horaire
Tu ne sais plus quoi faire pour te distraire
Grincement du métro le train est à l'approche
C'est le mouvement de foule
Qui te noie comme la houle
Tu cours sans y penser le temps t'est compté
Chaque minute de gagnée est comme un chèque
bien encaissé !
Tu finiras pas lâcher prise
Dans ton flirt avec la crise !
Envolé d'un courant d'air
Ecrasé la gueule par terre
On est toujours à bout de souffle
à bout de nerfs !
Dans sa mutinationale blindée mondialisée
L'homme actif de nos tendres années
c'est le technocrate de son métier
Qui a écrasé ses millions de partenaires
Qui fait du bringue à sa secrétaire
Et qui se retient pendant la prière...
Qui pratiquera son art de la maîtrise
Comment profiter de la crise
Profiter des petites entreprises
Et de leurs flirts avec la crise
Elle est plus forte que toi la crise...


C'est du roots (haut de page)

Kif a donf raggamuffin ruba dub
style et ses ridims
Inspiré par tant de couleurs
Je m'imagine
Une vie stylée pour tous les
frérots et frangines
Qui ont tellement évolué
Et ont oublié leurs racines
C'est peut-être pas une solution
mais j'crois savoir ce qu'il nous
faut
Nous faut ?
C'est peut-être pas la solution mais
j'crois savoir quel est le mot
Refrain :
C'est du roots man qu'il nous faut
C'est du roots women un retour aux
racines
C'est du roots man qu'il nous faut
C'est du roots qui dit roots women
Un retour au tempo
Le progrès intégré à ton gré
A ton gré ?
Ne cesse de voiler ce que tu es en vérité
Une espèce animale en voie de disparition
Qui a peut-être encore une chance
si elle se pose les bonnes questions
Mais c'est pas sûr Num c'que tu dis !
Non c'est pas sûr mon p'tit
Guizmo mon p'tit Mali
Mais c'est pas sûr Num c'que tu dis !
Oui mais au fond de moi j'entends
ce mot
Refrain
Ragga !!
Racine famine sont des mots un
peu has been
Pour tout ceux qui acceptent le
Babylone ridim
Mais dans tout ça la musique
Il faut qu'elle s'implique
C'est pourquoi Tryo se lève et fait
un peu de politique
C'est peut-être pas la solution
mais j'crois savoir ce qu'il nous faut
Nous faut ?
C'est peut-être pas la solution
mais j'crois savoir quel est le mot
Refrain
C'est du roots...


Salut ô ! (haut de page)

Salut ô peuple opprimé
cessez de vous tracasser
regardez-nous vous comprendrez
qu'il y a mieux à faire
Nous sommes de braves gens,
moitié morts, moitié vivants
On entretient tout bonnement
Les flammes de notre enfer
Nous sommes de braves gens,
on bosse pour peu d'argent
On vit tout simplement
Les ordres des dirigeants
RMI, emploi à mi-temps
nourissent pas nos enfants
Mais on a pas le temps de gueuler
on cherche un appartement
Salut ô mes frêres
Cessez de vous en faire
j'suis un bon vieux prolétaire
J'bosse chez Air Inter
J'ai p't'être pas un gros salaire
Mais j'ai acheté une Chrysler
Vous voyez bien qu'on peut vivre heureux
Sur la Terre
Salut ô mes pères, ceux qu'on exploitait naguère
Vous avez une p'tite retraite
Alors y'a pas d'quoi s'en faire
La vie n'a pas toujours été une fête
Vous avez vécu comme nos pères
Menez au doigt à la baguette par ce
qu'on appelle les gens honnètes
Nous sommes de braves gens,
on en veut à la jeunesse
De vouloir voter blanc,
de n'pas être tenue en laisse
Après tout pourquoi nos enfants
connaîtrez l'allègresse
Alors que nous et nos parents
Nous n'avons connu que le stress
Nous sommes de braves gens,
on ne peut rien nous reprocher
On agit assez en gueulant
Devant la télé
On signe un chèque boum !
De temps en temps
pour l'humanité et on finance l'armement
quand on achète à bouffer
Salut à toutes les mères
qui sont libres maintenant
De dire à leur compère
Qu'il est con qu'il est chiant
Mais qui préfère se taire
Pour l'amour de leur enfant
Qui plus bas que terre
Fait sa crise d'adolescent
Nous sommes de braves gens,
on est libre de décider
De la vie de nos enfants
des gens qui peuvent nous aimer
La vie pour nous c'est passionnant,
elle consiste à perpétuer
La tradition qui depuis l'aube des temps
Fait de nous de braves gens


La révolution (haut de page)

Qu'ils ont la peau bien tendue
Nos jeunes
Qu'ils font class dans la rue
Nos jeunes
Petits cols relevés
Des minettes et des minets
Bras dessous et doigt levé
Nos jeunes
Idéal de beauté de pensée
Nos jeunes
Fraîcheur ardeur et vitalité de
Nos jeunes
Que voudrait-on devenir ?
Comment voit-on l'avenir ?
L'essentiel est de tenir tenir
Plus jeune
Le lifting de la grand-mêre ne tient pas
Les années tombent par terre comme tu vois
On veut être comme la Claudia
Les starlettes au cinéma
Toi le temps il t'aura pas
Tu sauras rester jeune
Car on leur donne raison
Aux jeunes
Au service des consommations
Des jeunes
Pour nos prochaines années
Il faudra bien contrôler le porte-feuille et les idées
De nos jeunes
Car on peut serrer les poings
Les jeunes
Paraît qu'l'avenir nous appartient
A nous les jeunes
Préparez-vous à la baston
Faut se faire une raison
Arrêtez de nous prendre pour des cons
On va faire la révolution
Arrêtez d' vous prendre pour des cons


Regardez-les (haut de page)

Regardez-les se disputer leur place à l'Elysée !
Regardez-les se faire emprisonner au lieu de nous gouverner !
Regardez-les se dénoncer, cracher sur leurs alliés !
Regardez-les ! Ayez pitié car les hommes politiques sont à chier !
Si je viens te parler en raggamuffin
C'est pour imposer de nouvelles doctrines
Même si infimes sont les lois qui t'oppriment
Y'aura toujours un pourri pour t'enfoncer dans l'abîme
Abîmés sont les peuples de cette terre si fragile
En argile sont les enfants qui subissent la famine
Tristes ! Sont les parents qui voient que l'or et l'argent
Est un mec un mets savouré par quelques poignées de truands
Regardez-les se flinguer pour contrôler leur quartier !
Regardez-les amasser les billets grâce aux drogues qu'on n'veut pas l'égaliser !!!
Regardez hé ! Leur BMW payée avec la dernière OD !
Regardez-les se faire mousser bien maquillés quand ils passent à la télé !
Si le ragga revient une deuxième fois
C'est juste pour t'expliquer ce qu'est la mafia
C'est une petite poignée d'états dans l'état
Qui contourne sans difficultés les 3/4 des lois
Hé toi le p'tit rasta qui bosse comme un rat
Rien qu'en payant ton loyer tu les enrichis déjà
Triste promiscuité entre mafia et état
Dure réalité de voir que ça ne change pas
Regardez-vous et comprenez que c'est grâce à vous qu'ils peuvent manger !
Regardez-nous et rigolez car c'est ensemble qu'on va s'envoler !
Regardez-tout ! Et profitez !
Des amis, de la vie et des années !
Et laissons ces fous s'exterminés et buvons un coup à leur vanité !
Si le muffin ragga revient une dernière fois
C'est juste pour énerver ceux qui n'aiment pas cette chanson-là
y'a que la vérité qui blesse
toute la populasse sait ça
T'as qu'à serrer les fesses Ganja Poué t'expliquera
T'expliquera qu't'es pas mieux que moi
Qu'un de ces paumés des cités
Qu'arrache le sac des vieilles dames pour aller se fixer


La misère d'en face (haut de page)

Face aux favellas des gens
se prélassent
Je crois bien voir des gamins
cirer leurs godasses
Ce sont des américains
C'est chez eux que je me casse
Ce sont des américains
C'est chez eux
Que je me casse
Je lasse mes godasses
J'vais tenter ma chance chez ceux d'en face
Car de Rio à Carracasse
J'ai pas ma place j'ai pas ma place
Refrain :
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
Car le matin en déjeunant c'est
Notre misère que tu bois
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
Car si je me tire maintenant
C'est pour te prendre ce que je
n'ai pas
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
C'est pas les lois sur l'immigration
Qui m'empêcheront de venir chez toi
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
C'est pas le pen ou Pasqua
Qui supprimeront la dette de nos états
Je suis né dans la misère
On m'a beaucoup parler de vous
Le Français n'est pas une langue étrangère
Pas chez nous
Mon père a quitté l'enfer
Il vit porte de Saint Cloud
Il y fait des affaires
Il nous envoie des sous
Je mets mon futal
J'quitte mon Afrique natale
Ici j'ai pas l'moral j'ai pas l'moral
Refrain
Derrière ce vieux cimetière
je vois mes frêres
Ils surveillent le quartier
A l'aide de révolvers
Dedans c'est ma mêre qu'on enterre
Les casque bleus n'ont rien pu faire
N'ont rien pu faire
Je mets mon sac à dos
Marre de Sarajevo
Il paraît que chez vous
Il y a encore des oiseaux...


Un homme qui aime les femmes (haut de page)

Sur sa gondole de Venise
Manu se laisse glisser au fil de l'eau
Le long des canaux il cherche sa mie
Il l'aperçoit au bout de la rue embrumée
Il s'approche de son oreille pour lui sussurer
Des mots d'amour !
Moi je comprends
Qu'on puisse se laisser aller dans des délires improvisés
Ceux qui vous mènent dans des endroits une déesse entre les bras
Quand c'est qui vous prend la main vous embarque jusqu'au matin
Faudra fournir quelques efforts elle va faire visiter son corps
Un homme qui aime les femmes
On appelle ça... ?
Une femme qui aime les hommes
On appelle ça... ?
ouverte à toute proposition offerte sans carte et san détour
Elle va t'faire découvrir l'amour sans majuscule et sans détour
Aucun problème pour après tu la prends tu disparais
Pas de temps pour la love story elle aime juste être dans ton lit
Un homme qui aime les femmes
On appelle ça un Dom Juan
Une femme qui aime les hommes
On appelle ça comment ?
Si tu la suis
Tu vas t'retrouver comme une mouche emprisonnée dans de la cire
Si tu te noies dans l'émail de son filet de son sourire
Elle va te déchirer ton benne elle va te dépouiller ton coeur
Si tu lui murmures un je t'aime tu nourriras ton malheur
Ton malheur
Quand la belle t'auras laché sur le bitume du trotoir
Je viendrais te récupérer des griffes noires de ton cafard
Sur le parquet d'un pont on restera entre potes
Je te chanterais des chansons les femmes c'est toutes des...
Un homme qui aime les femmes
On appelle ça un Dom Juan
une femme qui aime les hommes on appelle ça comment ?
Une femme qui aime les hommes est avant tout une femme !
Bien sûr.


La main verte (haut de page)

J'ai pensé que peut-être
On pourrait nous permettre
De fumer nos pètes
J'ai pensé que le bien être
Se retrouve dans la fête
Et que ce commerce fait recette
" Va te faire mettre ! "
J'ai compris en fumant
Que fumer c'est de l'argent
Et que j'en donne à des gens
Qui allègrement amassent les
Bagues en diamant
Sur le dos de pauvres paysans
Alors c'est Bang Bing Boum ! J'ai la solution
Des tonnes de graines pour des hectares de plantations
Faites fleurir vos jardins, décorez vos balcons
Expliquez à vos voisins que fumer vous coute du pognon
Je veux fumer de l'herbe de qualité
Boucher l'trou de la sécu en fumant mon tarpé
Ne plus transpirer à chaque contrôle d'identité
Qu'on arrête de m'considérer comme un drogué
Alors c'est Bang Bing Boum ! J'ai la solution
Des tonnes de graines pour des hectares de plantation
De mars à octobre, c'est la bonne saison
Y'a plus qu'à espérer qu'on arrche pas tous mes pieds !
J'ai pensé que peut-être
Toutes ces tunes malhonnètes
Servent à nos dirigeants
Qui s'entêtent et répètent
A dire que la fumette
C'est pas bon pour les gens
J'ai compris qu'pour du chichon
Tu peux aller en prison
Que l'alcool tue à foison
Que si la légalisation
N'est pas le mot d'ordre de ces bouffons
C'est qu'ils ont de bonnes raisons
Alors c'est Bang Bing Boum ! J'ai la solution
Des tonnes de graines pour des hectares de plantations
Faites fleurir les jardins, décorez les balcons
Expliquez à vos voisins que fumer vous coute du pognon
Je veux fumer de l'herbe de qualité
Boucher l'trou de la sécu en fumant mon tarpé
Ne plus transpirer à chaque contrôle d'identité
Qu'on arrête de m'considérer comme un drogué
Alors c'est Bang Bing Boum ! J'ai la solution
Des tonnes de graines pour des hectares de plantations
De mars à octobre, c'est la bonne saison
Y'a plus qu'à espérer qu'on arrache pas tous mes pieds
Alors c'est Bang Bing Boum !


France Telecom (haut de page)

Refrain :
Merci France telecom
D'avoir pu permettre à nos hommes
D'ajouter aux bruits de la ville et des klaxons
La douce sonnerie du téléphone

Combien sont-ils ?
Combien sont-ils nos abonnés ?
Branchés du soir au matin les main accrochées au combiné
Allo madame Tryo voudrait bien vous parler
OK je prends le bip et je te rappelle après
Signal d'appel ou option conférence
Facture détaillée Minitel et interférence
Entends-tu la cohue des ondes au beau milieu des airs ?
Ta voix s'accroche au satellite retombera-t-elle sur la Terre ?
Refrain
J'ai le Bip Bop accroché à la ceinture
Je le dégaine au coin de la rue dans ma voiture
Impossible de fuir plus de prétextes pour échapper
Aux durs aléas de la vie d'un financier
Etre ici en une seconde être là-bas
Avec le boss le patron en direct avec toi
Je t'appellerai CNN en direct des Balkans
Pour commenter la bombe qui descend lentement
Pour s'écraser sur les fils électriques
Plonger des millions de gens dans le silence électronique
L'économie plonge les finances paniquent
Le téléphone est devenu bien plus que pratique
Refrain
Car défiant les lois de l'espace et du temps
Branché sur internet internationnalement
Désir d'être partout de contrôler à la fois
Ce qui te dépasse et ce que tu peux toucher du bout des...
...doigts
Merci France Telecom
D'avoir pu permettre à nos hommes
D'ajouter aux bruits de la ville et des klaxons
La douce...


Yakamonéyé (haut de page)

Je pense que les textes, c'est à peu près ça, mais y'a des moments où je suis pas sûr...

Qu'est ce qu'il faut faire, mais qu'est ce qu'il faut faire mais qu'est ce qu'on peut faire...
mais qu'est ce qu'il faut faire mais qu'est ce qu'il faut faire pour court-circuiter ?
qu'est ce qu'il faut faire pour court-circuiter lô ?
qu'est ce qu'il faut faire pour court-circuiter lô ?
qu'est ce qu'il faut faire pour court-circuiter lô ?
qu'est ce qu'il faut faire pour court-circuiter ?
Que faire pour court-circuiter la conspiration qui fait que comme d'habitude, je vis au fil des saisons,
filin tendu en vue que le rêve soit illusion, j'déboulerais bien pour de bon vos montagnes de millions,
mais bon, il y a bien ma bagnole, mon chien, le biberon du bébé, le baby-sitter qui vient demain,
la bouffe, le loyer, la banque à rembourser.
Babylone, ma bien-aimée, c'est pour toi que je vais bosser !
Mais bon il y a bien cette chose que j'ai en moi, tu ne peux pas la toucher, il y a que moi qui la vois.
Vision virtuelle venant des vents les plus lointains, je suis vivant et en rêvant, je vois la vie comme elle vient.
Le rêve commence (x6)
Le rêve rêve rêve rêve ...
Le rêve commence, je vole vite très bien vroum vroum . Pas de volant, les virages se négocient bien. Bien, voila que maintenant, un voilier me prend et c'est aux voiles dans le vent que je voyage à présent.
Je n'ai pas vu de violence
Tu as eu de la chance !
Je n'ai pas vu de violence
Sûrement pas en France !
Je n'ai pas vu de violence
Tu as eu de la chance !
Je n'ai pas vu de violence
Danse, danse, danse...
Je n'ai pas vu de violence, de voitures, de villes, et c'est en transe que je poursuis mon exil,
je vis, je vois, j'oublie les imbéciles et c'est là qu'au loin j'apperçois une île ( YES!!! ).
Très vite je m'approche, sur l'eau je ricoche et POF, j'aterris devant le sourire d'un mioche.
Dans sa main, un morceau de brioche, à côté de lui, un chien qui renifle ses poches.
Ici, tout est bien, mieux qu'au cinoche, l'air qu'on respire est sain, personne ne roule en Porsche.
On est chez quelqu'un que je sais apprécier. Il est dans mes rêves depuis des dizaines d'années.
On est chez mon frère, celui qui jamais nous envie,
celui qui aime la terre, l'eau, qui a les enfants pour amis,
lui, il sait se taire,
on écoute ce qu'il dit car jamais, jamais, jamais de sa bouche n'apparait le mépris.
L'humour est son petit frère, l'amour son ainé, son nom représente la Terre, il s'appelle Yakamonéyé.
Chez Yakamonéyé, nan-nan, il y a pas de monnaie, il y a pas de barbelés, nan-nan, pour t'empêcher d'entrer, il y a pas mal de mouflets chez Yakamonéyé, un peu de sinse beaucoup de liberté.
Mais qu'est ce qu'on va manger, maman, qu'est ce qu'on va planter ?
Il y a pas de quoi s'inquièter, nan-nan, chez Yakamonéyé !
Il y a pas de monnaie chez Yakamonéyé, il y a pas mal de mouflets, et c'est bien, les mouflets.
Je rêve, oh, je rêve, oh oui je rêve, je ne fais que ça mon frère, tu vois, je rêve, oh oui je rêve, je rêve, je rêve, je rêve, je rêve, je rêve, je rêve ( Emmène-nous avec toi ! )
Je rêve, oh oui mon frère, et ça vaut tous mes mois de salaire.
A côté du repaire où je mène une vie pépère,
je libère le monde amère et même si j'y reste fier,
j'aurais du mal à refaire tout ce qui va de travers !
Alors je traverse les océans pour trouver ce monde d'enfants, fonçant, fonçant comme un dément vers ces gens plus cléments,
j'y reste quelque temps, tant que je peux y rester, et quand le réveil sonne, j'ai l'énergie pour lutter,
car j'ai été chez mon frère,
celui qui jamais ne nous envie,
celui qui aime la terre, l'eau, qui a les enfants pour amis,
lui, il sait se taire, on écoute ce qu'il dit car jamais, jamais, jamais de sa bouche n'apparait le mépris.
L'humour est son petit frère, l'amour son ainé, son nom représente la Terre, il s'appelle Yakamonéyé. Chez Yakamonéyé, nan-nan, il y a pas de monnaie, il y a pas de barbelés, nan-nan, pour t'empêcher d'entrer, il y a pas mal de mouflets chez Yakamonéyé un peu de sinse beuacoup de liberté.
Mais qu'est ce qu'on va manger, pour le moment, qu'est ce qu'on va planter ? Il y a pas de quoi s'inquièter, nan-nan, chez Yakamonéyé, il y a pas de barbelés chez Yakamonéyé, il y a pas mal de mouflets, et c'est bien, les mouflets.
Impro voix
Faut rêver !
Je rêve, oh oui mon frère, et ça vaut tous mes mois de salaire.
A côté du repaire où je mène une vie pépère,
je libère le monde amère et même si j'y reste fier !
j'aurais du mal à refaire tout ce qui va de travers,
alors je traverse les océans pour trouver ce monde d'enfants, fonçant, fonçant comme un dément vers
ces gens plus cléments,
j'y reste quelque temps, tant que je peux y rester, et quand le réveil sonne, j'ai l'énergie pour lutter
car j'ai été chez mon frère, celui qui jamais ne nous envie,
celui qui aime la terre, l'eau, qui a les enfants pour amis,
lui, il sait se taire, on écoute ce qu'il dit car jamais, jamais, jamais de sa bouche n'apparait le mépris.
L'humour est son petit frère, l'amour son ainé, son nom représente la Terre, il s'appelle Yakamonéyé.
Chez Yakamonéyé, nan-nan, il y a pas de monnaie, il y a pas de barbelés, nan-nan, pour t'empêcher d'entrer, il y a pas mal de mouflets chez Yakamonéyé [?] en toute liberté.
Mais qu'est ce qu'on va manger, pour le moment, qu'est ce qu'on va planter ?
Il y a pas de quoi s'inquièter, nan-nan, chez Yakamonéyé,
il y a pas de monnaie, il y a pas de monnaie, il y a pas de monnaie...


Les soldats de plomb (haut de page)

Depuis longtemps déjà, on
attends qu'avance avec le temps le
changement
Depuis la révolution déjà, la
désillusion fait de nos convictions
le manque d'ambition
Depuis toujours, tour à tour
On court pour suivre le tracé de vos
parcours
Depuis la nuit des temps on nous
impose des normes
Demandez à un enfant ce qu'il
pense de l'uniforme
Refrain :
mais depuis la terre avec mes frêres
On déclare la guerre
A ces gros cons que sont
Les soldats de plomb
Et de quel droit, je me dois de
suivre vos lois ?
Puisque la portée de mes pensées ne va pas
jusque là !
Et de quel droit je me doit de suivre vos lois ?
Puisque la liberté de mes pensées c'est créee avant ça !
Depuis ma naissance
En france
j'ai subi la différence
Et le manque de respect
pour un physique
Qui déplaît
Et depuis vos beaux ghettos
dans cos cages où l'on m'isole
Pour un morceau de bédo pour
un délit de sale gueule
Depuis mes premiers pas dans vos
commissariats
J'ai compris en un week-end ce
qu'est pour vous la haine
Depuis que j'ai franchi le seuil
de votre univers de deuil
J'ai compris qu'avec l'état il fallait marchait
au pas !
Refrain


Suprématie (haut de page)

Sourire morbide à t'en faire mal au bide
Regard livide vers le haut de cette
pyramide
Epier envier c'est ce que tu fais
Toi aussi toi aussi tu aimerais
bien y monter
Sourire caché par une vie bien montée
Argent succès richesse à volonté
Emploi du temps bien programmé
Impossible d'échapper aux mondialités
Refrain :
Suprématie ce n'est pas une vie
C'est juste un rêve que tu fournis
je connais ton malheur
J'en suis une infime partie
Vas-y pleure je sais que tu en as envie
Et toi qui es en bas t'es pas si mal que ça
Car celui qui est en haut ne te vois pas
Ta vie tu la mèneras où tu voudras
Lui, même son argent ne la changera pas !
Condamné par cette societé médiatisée
Ton rang social t'oblige à ne plus penser
Ce que tu dis n'est pas ce que tu fais
Je sais ce qu'il te manque
C'est la vérité !
Refrain
N'envie pas ne cherche pas
La ressemblence
A ces gens-là
Les arbres et les fleurs valent bein mieux que ça
une vie meilleure pour des gens
comme toi
Correspond à la mort de tous ces rois
Fusillés fusillés...
Fusillés opprimés
Tous les peuples l'ont été
Par ces beaux personnages
Et leurs belles idées
Tes pleurs tes envies y ont-ils pensé ?
Si tu étais comme eux
Qu'est-ce que tu ferais
Si tu veux savoir
Ce que peut-être une vie
Ne prends pas le chemin qu'ils ont
suivi
La concordance du corps et de l'esprit
C'est de suivre enfin ce que ton coeur
te dit
Le respect et l'argent
Du pouvoir ascendant
Ont conduit tes mains à se couvrir de
sang
La vie tu la supprime à des milliards
de gens
Mais ce qui me rassure c'est que tu es dedans !
Ce qui me rassure c'est que tu es dedans !


Babylone (haut de page)

Le ciel se voile les glaciers transpirent
Babylone
Plein de gazoil nos poumons quand on respire
Dans Babylone
Bruits d'aéroplane qui t'empêchent de dormir
Alors tout le monde se came pour pouvoir s'évanouir
Jouir sans entrave dans son travail et vieillir
Mourir au volant d'une Safrane et de quelques loisirs
Refrain :
Je me tire
Babylone
Je me tire
Faut que je respire
Je me tire
Babylone
Faut que je respire
l'argent coule à flots
les architectes construisent du beau
Babylone
Trois quatre clodos
Moyenne par station de métro
C'est trop dans Babylone
La violence anormale
Te pousse à ne plus sortir
Entre les flics leurs armes
Ceux qui frappent pour se divertir
Tire lui une balle
Ce mec là t'a fait souffrir
Ta vengeance est normale
L'Etat ne peut pas l'accomplir
Refrain
Ferme bien ta voiture
Change régulièrement tes serrures
Babylone
Cherche bien la verdure
Elle se fait rare ça c'est sûr
Dans Babylone
Et si par malheur il fait chaud
ne sortez pas vos marmots
L'échappement de vos autos
Les condamnent aussitôt
Les politicos s'enflamment
Sur la réforme du vélo
Pendant qu'Elf fait sa campagne
Sur le grand prix de Monaco
Refrain
Et même si quelque part je t'aime
Autant que j'ai la haine
C'est qu'entre chacals et hiènes
J'ai trouvé des âmes humaines
Dans Babylone
Malheuresement pour toi
Je les emmène avec moi
Regarde nous une dernière fois
Car cette fois on s'en va
Tu nous feras pas croire mon gars
Qu'on est des fous sans foi ni loi
C'est juste entre nous et toi
Il y a la nature qui est là
On se tire !


J'ai rien prévu pour demain
(haut de page)

Refrain :
J'ai rien prévu pour demain
Mais c'est déjà bien d'y penser
Et je pense que demain matin
J'aurais du mal à me lever
J n'ferais pas 39 heures
Pour 35 francs de l'heure
Et vos 5000 francs de bohneur
J'en veux même pas pour mon quatre heures
OK, je me lève un peu tard
J'enchaîne direct sur un pétard
Je sais que ma vie ne va pas vers les dollards
Que pourrait me rapporter ma guitare ?
Ma vie n'est qu'une utopie
Un monde tranquille sans trop d'hypocrisie
Où tout le monde a compris
Que donner à quelqu'un
C'est se faire un ami
Où sont les politiciens qui savent que j'existe
Ceux qui pourraient dès demain nous mettre sur la bonne piste
J'insiste ! Dès maintenant je veux voir la liste
De tous les indiens du front de libération utopiste
Qui va se mouiller pour les droits de l'enfant
Pour que tout le monde ai droit à un appartement
Apparemment personne est prêt à aller de l'avant
C'est vrai que pour pouvoir penser il faut avoir du temps
Le pouvoir, les dollards, l'exploitation, le marché noir
Ca laisse très peu de temps à ceux qui crèvent sur le trotoir
Plus d'espoir pour y croire juste quelques cauchemards
Même plus droit à un rêve juste à une vie illusoire
Refrain
Pourrions nous avoir du temps pour savoir qui on est ?
Pour s'occuper de nos enfants, connaître nos voisins de palier ?
Pour que les fêtes du week-end
Puissent s'étendre à toute la semaine
Pour que les connards du FN
S'alimentent plus sur nos problèmes
Pourrions nous avoir du temps pour discuter avec l'ennemi ?
pour draguer une des cassières qui bosse au monoprix
Pour faire du sport, pour boire un verre, s'occuper d'la qualité de l'air
Pour aller voir tout là-haut comment va notre univers...
Je ne vis plus pour un système
Qui va contre la nature humaine
Qui nous fait croire que nos gènes
Ont opté pour le travail à la chaîne
Un monde où on nous enchaîne
Aux valeurs de la haine
Fais lui croire, fais lui croire que tu l'aimes
Pour plus tard à la Toussaint lui porter des chrysantèmes
Pourrions nous avoir du temps pour croire en dieu
Pourrions nous rester enfant avant de devenir vieux
Pourrions nous avoir un peu de vent dans nos cheveux
Ca paraît pas important mais c'est très bon pour eux.
Pourrions nous avoir du temps pour admirer la nature
Pour respirer autre chose que des hydrocarbures
Pour ne plus voir l'Amazonie se transformer en tas de sciure
Pour se faire une idée du présent un soupson du futur
Pourrions nous avoir du temps pour apprendre à vivre ensemble
Pour ne pas être chacun dans notre coin si la terre tremble
Pour acheter c'qu'on a besoin ou pour pouvoir vendre
Ce qui nous serre à rien et rend envieux le voisin
Refrain


Haut de page

[ Presentation | Biographie | qui sont ils? | Discographie ]