Les tubes de l'été
le Top 5 mp3
Attention: certains ne se rappellerons pas de ces tubes. Et pourtant ce sont des tubes et ils sont intemporels.
Avertissement : Attention, jeune chevalier qui t’aventures
en terre musicale. Ici, on ne parle pas de musique sectaire, qui ne contente
qu’une partie de l’auditoire. On est à la recherche de la
musique parfaite, absolue, celle qui convient à toutes et à
tous, que tout le monde aimait, aime et aimera fredonner sous la douche, en
mangeant une tartine de Nutella (c’est ça aussi un moment Nutella)
ou en rendant visite à Tatie Michelle (ça lui fera plaisir).
Si tu ne te sens pas à la hauteur (c’est bien possible, petit
scarabée), arrête-toi tout de suite. C’est OK ?
Bon, maintenant qu’on est entre initiés, le top 5 va pouvoir commencer...
5: Bo le lavabo, Vincent Lagaf’
C’est un petit chef d’oeuvre précurseur de la musique électronique,
que nous livre Vincent Lagaf’, un jeune chanteur aux talents très
diversifiés : on se l’arrache dans la nouvelle économie,
dans toutes les radios, les télés, les stations météo,
les sociétés de nettoyage, les syndicats de concierges ou de
ramoneurs. Ce jeune auteur-interprète est à suivre. Il a forcément
un avenir brillant.
Mais nous nous égarons, revenons-en au chef-d’oeuvre, à
placer au Panthéon des chansons de 3 min 13. L’auteur de ces lignes,
qui écoute la chanson 4 ou 5 fois par heure en boucle, se réveille
maintenant avec ce futur morceau d’anthologie; Notamment le refrain,
volontairement simple pour que le plus grand nombre le garde en tête.
De plus, pour lême prix, le petit Vincent te gratifie d’un humour
d’un humour à déplacer les montagnes. Le seul reproche
à ce chef d’œuvre est la durée : le tout aurait pu
être synthétisé en une quinzaines de secondes. Mais on
a toujours envi d’attendre la fin, ne serait ce que pour entendre le
clou : la chasse d’eau qui clôt le morceau.
4: C’est la fête au village, anonyme
L’auteur de cette chanson a cru bon de rester anonyme. Quelle erreur
! Le texte est d’une subtilité étonnante, avec dans le
refrain notamment au « en buvent ensembles quelques p’tits coups
» .Quelle trouvaille ! Quelle originalité ! Quel esprit créatif
! On n’avait jamais vu ça. Si l’auteur de cette chanson se
reconnaît ici, qu’il écrive à sauron.66@caramail.com
, je me ferai un plaisir de le présenter au public et d’honorer
comme il se doit un tel génie de la chanson, ambassadeur dans le monde
entier de la bonne chanson française.
Quant à l’interprétation, l’auteur choisira à
sa convenance, meme si j'ai une legere préférence pour la version
des Musclés qui est la plus aboutie musicalement. Mais il en existe
beaucoup d’autres toutes aussi efficaces lors d’une soirée
dont l’ambiance est un peu tombée (résultat garanti deux
ans !)
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3: Nuit de folie, Début de Soirée
En voilà de petit groupe qui monte, qui monte…
Je me fais un plaisir de lancer de jeunes artistes, surtout si ils sont bourrés
de talent comme ce groupe. Attention, c’est le carton assuré dans
les night-clubs dans quelques mois. La chanson porte très bien son
nom : En boucle, toute une nuit, elle finira par vous réveiller. C’est
un petit bijou tout en douceur. D’aucuns, des esprits malveillants, critiqueront
le caractère répétitif des paroles, mais nous rétorqueront
que c’est cela qui fait la beauté de la chanson, sans compter
le solo rap de la fin de la chanson. Il y a de la graine de chanteur là-dedans
! La bande FM va bientôt vous servir et vous reservir de la Nuit de
Folie. C’est pas plus mal, car l’auteur de cet article a un cousin
au deuxième degré qui est marié à la tante d’une
copine d’un des membres du groupe et ça fait toujours plaisir
le succès d’un membre de la famille. Surtout que lui, c’est
un peu le neuneu du village, alors voyez, hein… Notez, il est gentil
! Tenez, pas plus tard que la semaine dernière, il m’a emmené
à la gare de Saint Julien Molin-Molette, alors hein ! Sympa le gars
!
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2: Viens boire un petit coup à la maison, anonyme
C’est à se demander si les auteurs du 2ème et du 4ème
n’ont pas un lien de parenté, voire si ce n’est pas une même
et unique personne. Imaginons que ce soit la même personne. Eh bien
s’il s’est creusé la tête pour le précédent
titre, là il s’est déchainé !
L’idée de « boire un petit coup » si joliment trouvée
la dernière fois, là il l’a développée à
son maximum (Notez, il se peut bien qu’il soit un peu bourré).
Et en plus, il a rajouté des bruitages du meilleur goût, style
une bouteille de champagne, une langue de belle-mère. Vous voyez le
style de fête, avec Gillou et son petit accordéon, celle où
tout le monde se presse, hips. On peut prolonger l’audition d’un
tel titre par celle de « la queue leu leu » ou encore de «
la chenille », où tout le monde, tiens, ne se souveint de rien
le lendemain. Mais quelque chose me pousse à vous déconseiller
l’alcool (dont l’abus est dangereux pour la santé) et de
le remplacer, pourquoi pas, par une ou deux bouteilles de Champomy (l’effet
est identique : on finit toujours par dégueuler). Vous serez moins
bourré et vous amuserez d’autant plus en regardant les autres
bourrés danser comme des fous furieux. Pour l’interprétation,
pas de préférences ; toutes les versions se valent. Il faut
juste faire très attention aux bruitages : éviter les versions
où ils sont masqués par la musique, cela dénature la
qualité du morceau.
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1: Papayou, Carlos
Alors là attention, gros tube en puissance. Ce titre et son alter ego
Big Bisous vont exploser les charts dans les mois qui viennent. Si ce Carlos
a 20 g de talent pour 1 kilo de graisse, on n’a pas fini d’entendre
ses fabuleuses chansons se déverser sur la bande FM. Blagueur invétéré
(du genre Mr et Mme Ingeluiferaiunbongato ont une fille qui s’appelle
Sylvie. Alllez, on réfléchit) et auteur talentueux, Carlos passe
dans les Grosses Têtes, a un dessin animé et écrit et
interprète des chansons. Bref, il es surbooké. Par contre, s’il
lit ces lignes, qu’il écrive à sauron.66@caramail.com pour
que l’on puisse s’organiser un chat avec lui et décorer notre
beau site de ses photos. Merci d’avance, Carlos.
Pour en revenir à la chanson, chacun se fera une idée de ce
qu’est réellement ce fameux papayou. Certains pensent à
une trousse, d’autres à une tondeuse à gazon, quelques-uns
même à Tatie Michelle. A vous de voir. Et ce texte, quelle référence
à l’enfance insouciante! aux DOM-TOM (papayou lé lé
!) ! au rap ! au jazz ! à la masculinité ! Allons-y, lançons-nous,
le papayou est un symbole phallique. Mais c’est aussi le symbole de l’universalité,
de l’humanité, de la nature, de la justice, de la Terre, du soleil,
de la lune, de la faune, de la flore, de l’eau, de la terre, du feu,
du vent, du 5° élément, de Tatie Michelle, du cinéma
(ce n’est pas notre ami C-by qui nous contredira...), du théâtre,
des rivières, des fleuves, des rûs, de la mer, des montagnes...
voire du Kadox, du Kouij et du Mokshû Patamû (mais là je
m’avance un peu). Bref la chanson idéale est là, et pas
ailleurs.