Biographie

 

 

 

 

 

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Zack de la Rocha

Dessous toute cette rage et cette colère, Zack est une personne très intelligente qui essaie de changer le monde. Souvent décrit comme le meneur, il parvient à transmettre sa furie aux fans en partie grâce à son ton coléreux. Zack est né à Long Beach (Californie) le 12 janvier 1970 et grandit en Irvine avec sa mère. Son premier véritable groupe fut inside out. A cette époque, il disait qu'il "cannalisait toute sa souffrance à travers le groupe...et qu'il ne voulait pas s'incliner devant un système qui te considère juste comme un autre galet sur une plage." Zack est l'auteur de toutes les paroles de Rage against the machine. Ses parents se sont séparés alors qu'il avait à peine un an, son père étant parti pour Lincoln Heights.

Son père, Beto De La Rocha fut un moment membre du collectif pour l'art mexicain-américain appelé Los Four. Ce groupe artistique a été le premier de cette ethnie à avoir réalisé une exposition au Musée d'Art de Los Angeles. En 1983, Beto De La Rocha souffrit d'une sérieuse défaillance mentale et en présence de son fils, il détruisit la moitié de ses peintures et travaux que Zack aimait tant. Ce fut énormement douloureux pour Zack. Après cette rude épreuve, Beto devint obsessivement religieux, se coupant du monde extérieur pendant des semaines pendants et enchaînant les périodes de jeun, ce qui contraint Zack de faire de même lors de ses visites. Vint un temps où Zack se détacha de son père tout en gardant une bonne relation avec lui, son comportement devenant au dessus de ses forces. Zack a acquis bon nombre de ses stratégies politiques des travaux de son père, comme par exemple le fait que l'Art est un moyen naturel pour transmettre ses idées sur le système. Depuis que Zack est chanteur engagé dans Rage Against The Machine, il a repris ses activités d'écriture et de peintures politiques, retrouvant ainsi son ancienne identité.

Zack resta longtemps avec sa mère, métisse, et docteur en philosophie. Leur résidence se situait dans un des quartiers les plus riches donc des plus blancs du sud de Los Angeles. C'est en partie pour cela que Mexicain n'a pas toujours été facile pour lui. "Ses voisins ne pouvaient imaginer un Mexican sans un balai, une serpillère, et une corbeille remplie de fraises". Ce, en plus des troubles mentaux de son père qui contribuèrent à la perte de nombreux de ses attachements à la communauté mexixaine, sans compter ses perturbations d'adolescent donnèrent à Zack un sérieux choc culturel. Son ami d'école (University High) Timmy Commerford assista à cette crise d'identité. Zack ne parvint d'ailleurs pas à s'adapter à la rigidité du système éducatif et contestait les cours d'histoire, comme dans Take the power back, utilisés comme moyen de propagande par le gouvernement américain.

Alors qu'il était agé de seize ans, la chanson de Bad Religion, intitulée Fuck Armageddon, this is hell (Qu'Armageddon aille se faire foutre, ici, c'est l'enfer) a véritablement modifié le comportement de Zack vers un engagement profond, comprenant en l'écoutant, que le système, qu'il ne sentait déjà pas fait pour lui était loin de convenir à tout le monde. "Seule une minorité profite de ce monde et contrôle tous les pouvoirs. Elle maintient ses privilèges en inculquant des mensonges à ceux qui ne peuvent faire autre chose que d'obéir, étant devenus prisonniers de règles inventées pour les asservir." C'est cette situation que Zack critique à travers ses hurlements de ses chansons. (cf Freedom)En dehors de la scène, il est taciturne et distant envers les moyens de communication depuis qu'un journaliste anglais a publié ses déclarations sur son père alors qu'il avait promis de ne pas le faire.

Les contestataires zapatistes fascinent Zack qui est actuellement membre de la commission nationale pour la démocratie au Mexique ainsi que de multiples autres associations. Il a organisé il y a quelques temps avec un groupe d'étudiants une visite au Mexique et est allé dans les maquis pendant quinze jours pour aider l'EZLN.


Tom Morello

Guitariste de génie presque au même titre que Jimi Hendrix, le parcours de Tom Morello est tout sauf rectiligne. Ce sont sans aucun doute ses multiples expériences musicales et sa quête incessante du son qui font aujourd’hui du guitariste de RATM un musicien tout à fait atypique. D’abord influencé par Led Zepppelin et les Clash, Morello se consacre pendant longtemps à l’étude des gammes et du solfège, en tâchant de perfectionner sa technique. Mais son imagination débordante ne peut se restreindre à un apprentissage “classique” et presque idiot de la guitare.

A la recherche de nouvelles sensations musicales, sa créativité explose bientôt. Galvanisé par sa rage contre le système, il devient rapidement maître de sons qui désormais lui appartiennent et dont il se sert avec brio pour dénoncer les inégalités de la société américaine. Le talent de Morello est tel qu’il a été élu Guitariste de l’année en 1997. En outre, le magazine Guitar World lui a attribué le surnom de“rocker rouge”, ce qui en dit long sur son opinion politique.

Thomas Baptist Morello est né à New-York en 1964 mais il a grandi à Libertyville dans l’Illinois. Fils d’activistes reconnus, il a très tôt baigné dans l’atmosphère du militantisme. En effet, son père a pris part, au côté des Mau-Mau, à la lutte contre les colons britanniques au Kenya. Aujourd’hui, il est membre de la délégation kenyane aux Nations-Unies. Mary Morello, la mère de Morello, est professeur mais elle est très impliquée dans la lutte contre la censure et pour les droits civils. C'est elle qui présente le groupe à certains concerts (cf video). Ainsi, elle a contribué à la fondation de l’association “Parents for Rock & Rap” qui est une organisation défendant la liberté d’expression aux Etats-Unis.

Après le divorce de ses parents, Morello et sa mère s’installent à Libertyville où le petit Tom va connaître pour la première fois la discrimination et le racisme :

“Quand tu es Noir aux Etats-Unis, tu es politisé, que ça te plaise ou non. Lorsque j’avais six ans, je passais mes journées dans une crèche pendant que ma mère enseignait à l’école. La fille de la responsable me donnait toujours des noms du style N’un tel N’un tel. Je ne savais pas ce que ça voulait dire au juste, mais je savais que c’était péjoratif. Et que ça avait un rapport avec le fait que j’étais différent d’elle.”

De 1982 à 1986, il fait ses études à l’Université d’ Harvard etobtient sa licence en Sciences Politiques. Son diplôme en poche, Morello, qui jouait de la guitare jusqu’à quatre heures par jour pendant ses études, déménage à Los Angeles. Peu après, il monte un groupe baptisé Lock-Up et décroche bientôt un contrat avec Geffen. Malheureusement, le groupe va rapidement déchanter car les relations avec la maison de disques se détériorent. Le groupe est dissout à la fin de l’année 1989 après la sortie d’un unique album totalement ignoré et intitulé “Somethin’ Bitchin’ This Way Comes” . Profondément marqué par cette expérience qui a tourné court, la haine de Morello pour le système ne s’en trouve que renforcée.

L’ancien guitariste de Lock-Up abandonne alors la musique et trouve un emploi d’attaché auprès du sénateur Alan Cranston, représentant de la Californie. Pour Morello, c’est un moyen de pénétrer le coeur de la Machine pour en comprendre le fonctionnement et en apprécier les forces et les faiblesses :

“Pour moi, c’était une façon d’aller voir ce qui se passait à l’intérieur du système. Cranston était plutôt de gauche, mais ça ne changeait pas grand chose. Même s’il avait des idées réformatrices, il passait son temps au téléphone afin d’essayer de trouver des fonds pour sa campagne électorale.”

Cependant, Morello va quitter ce poste après qu’une femme lui ait téléphoné pour se plaindre de plusieurs familles noires récemment installées dans sa ville et après que la carrière du sénateur soit définitivement ruinée à la suite d’un scandale financier. Désormais sans emploi, Morello décide de partir pour Orange County où il fait la connaissance de Zack De La Rocha alors membre du groupe Inside Out. Les graines de la furie étaient semées.


Timmy Commerford

(desolé pas eu le temps de traduire)

Timmy Commerford aka Tim Bob plays the bass. His skills and the crushing power of his bass playing are evident in the song "bullet in the head" and "Clear the Lane.". He listens to Inside Out, Zack's former band and the Bad Brains. Rage's first gig ever was in the living room of one of Tim C.'s friends, which showed them that they were on to something. Somewhat more interesting is that Zack introduced Tim to the bass. Timmy's father is an aeronautics/space engineer, his mom was a mathematician until brain cancer got the better of her. By the time Tim was in the third grade, his mom couldn't even understand the math problems he was bringing home from school. Because this disease made life miserable for the family, Tim's dad divorced her and remarried. His mom went to live with one of his sisters in Sacremento. From there the family fell apart. Tim vents his anger through poetry, art and music, but this reveals a darker side which Tim isn't comfortable with. "I have alot of anger towards certain things - for example the police. I understand what they're all about and I don't like what they do to people, and I draw pictures of what I would like to do to them. And it's not good things. It's mean, horrible things...Someday I'll display my art for people to see, but right now it just kind of scares me."

Tim's, Zack's, Brad's and Tom's anger all boil up to confilicting ideas which caused the band to fight violently among themselves, some reports saying that it got physical at one point. The band broke up in `94 for many months, regrouping for the KROQ weenie-roast. Tim finished off his interview with "...And I'm kinda leaning more and more towards the philosophy that, okay, Rage Against the Machine is something different that music. Its an educational thing." Oh yeah, some of you may be wondering why his name is Tim Bob on this album. Well, he revealed to the LA Times that he was going to change his name for each album...we can just hope there will be more...


Brad Wilk

Brad Wilk is the drummer. He was born in Portland, Oregon, in 1969, lived in Chicago for a while, then settled in Southern California. He listened to Led Zeppelin, the Who, and John Bonham before he heard the Sex Pistols, which changed him. He is still coming to terms with his father's death just before Rage's tour with Lollapalooza (on which they went on stage, naked for 15 minutes, with electric tape over their mouths to protest censorship). Brad also saw money ruin his father just before his death and made him appreciate the few things that don't cost money. Zack may be known as the stormy frontman, Tom as the extremely intelligent left-wing extremist, but its Brad who has the heart. "I really wish I could be a fucking asshole sometimes" he said to Ray Gun magazine, since he is always looking at everybody elses feelings and how it is going to affect them.

Its basically tradition that the drummer of each band has the best well-rounded personality. He's really in the band for the music instead of the politics, although Tom and Zack have really opened his eyes. He finished off with "...-this sounds really stupid and basic, but people want to be rocked. You know? As simple and stupid as that sounds, I think there's a whole lot of truth behind it. They came to be rocked," he pauses, amused at the inevitable conclusion. "And we will rock you."

Dicographie (paroles et traductions) / Presentation