Live en concert

Label: Yelen Musique Année: 2000
Pistes: 19 Durée: 74:23


1. Roots Ska Goods (version acordéon)
2. L'instinct du meilleur (inédit)
3. Barton Killer
4. Selon
5. Que le bon l'emporte
6. Du riffifi chez les branques
7. Le prix du silence
8. Unis
9. Le gauche
10. Numéro 23
11. Tant d'argent dans le monde
12. L'art de la joie
13. Orange
14. Le devoir de mémoire
15. Taper la manche
16. L'école des sous-sols
17. Trianon
18. Le bruit du bang
19. Candide revolver (inédit)


Roots Ska Goods (version acordéon) (haut de page)

Instrumental



L'instinct du meilleur (haut de page)

Intro du concert



Barton Killer (haut de page)

Il connaît les soirées aux signes avant-coureurs,
il sait s'y préparer cet homme se nomme Barton Killer
laissez-moi vous conter ses aventures de cœur,
et y en a pas qu'une au compteur.
Le cœur a des raisons, mais Barton les ignore,
il s'empare du dicton et bat des records, il est rare qu'à l'hameçon, rien ne morde.

Rive gauche, rive droite, Barton garde-moi !
"Oh ! Mets la gomme et dépasse-toi" supplient ces dames…
Une gauche, une droite, Barton barre-toi !
"Oh mets la gomme et efface-toi" supplient les man…

Les aventures de cœur de Barton Killer,
ne font pas dans la romance.
Les aventures de cœur de Barton Killer
vont aux petits bonheurs d'urgence…
Il ne croit qu'au culot, faut-il parler de lot ?
Quand il fait choix de celle qu'il parle de mener à l'autel,
puis stratagème il aime à jouer sur les mots.
Elle paye la nuit, lui se fait la belle !
Qu'importe le flacon, il les saoule en promesses.
L'alcool coule à foison, comme le Rimmel,
elles n'ont pas besoin d'oignon, s'il les délaisse.

Rive gauche, rive droite, Barton garde-moi !
"Oh ! Mets la gomme et dépasse-toi" supplient ces dames…
Une gauche, une droite, Barton barre-toi !
"Oh mets la gomme et efface-toi" supplient les man…

Les aventures de cœur de Barton Killer l'ont mené à l'abstinence…
Les aventures de cœur de Barton Killer l'ont grillé sans indulgence…



Selon (haut de page)

Qu'il est difficile, si j'ai capté l'histoire d'opter pour l'équilibre de ses idées car, le seul fait de vivre annihile cet espoir
Si les imbéciles, seuls ne changent pas d'avis, je revendique ma foi cette catégorie, il est des idées qui parlent et des voix... impénétrables
Selon les vents, selon les temps, l'opinion change et les anges et les démons changent de camp
Selon les gens, selon les temps, selon les vents
L'eau est claire ou bien trouble et le prêcheur ferre le péché au gré du temps l'eau a coulé sous les ponts selon les courants
Selon les temps, le juge devient l'accusé sur le banc
Selon les vents, l'accusé devient le jusge en col blanc
Selon les gens, la sanction se rend, selon la position, le rang...
Selon les vents, selon les temps, l'opinion change et les anges et les démons changent de camp
Selon les gens, selon les temps, selon les vents, on se rallie au plus grand et on salit le perdant !

Selon les gens, mais qui peut jurer n'être jamais ce qu'il niait avant ?
Selon les temps, on oublie vite ce qu'on était d'antan
Selon les vents, on se fait caméléon et mutant
Selon les gens, on renie ou on n'renie pas son serment
mais selon les temps, l'évidence n'a plus aucun sens
les vents, l'infondé fait jurisprudence
Les temps, du décès naît la reconnaissance
Les vents, le donné devient la balance

Qu'il est difficile, si j'ai capté l'histoire d'opter pour l'équilibre de ses idées car, le seul fait de vivre annihile cet espoir
Si les imbéciles, seuls ne changent pas d'avis, ils changent leur vie, leur passé et leur mémoire devient adaptée au nouveau reflet... de leur miroir
Selon les vents, selon les temps, l'opinion change et les anges et les démons changent de camp
Selon les gens, selon les temps, selon les vents
l'opprimant devient l'opprimé et inversement, mais quel intérêt si c'n'est celui des gouvernant ?
Selon les temps rien n'est changé, si ce n'est les courants
Selon, les courants rien n'est changé si ce n'est les gens
Selon, les gens rien n'est changé, s'enchaînent les mêmes perdants et fêlons...



Que le bon l'emporte (haut de page)

Et que le bon l'emporte ! Il est certes évident que j'enfonce là une porte ouverte depuis longtemps
S'il est vrai qu'on est con, c'est vrai que tout dépend du pourcentage qu'on a dans le sang
il n'est pas question d'âge, d'éducation sûrement, mais enterrons la hache avec ces sentiments qui font que bon rime avec lâche, qui font que l' bon n'est pas payant
Comme dans un duel de cavaliers, au pied de mon for intérieur
A coup de glaives, de boucliers que l' bon l'emporte et soit vainqueurs
Go on, go on les jeux sont fait
Go on, go on, les faits sont là

Toi qui veut tant te faire briller, viens t'essayer à la frayeur ...j'entends par combat singulier....vaincre le pire pour le meilleur
Et que le bon l'emporte ! il est bien évident que tant et tant de films l'ont peints depuis longtemps, mêlant l'incorruptible à la lutte "dents pour dents"...le bon, la brute et le truand ...mais méfions-nous des leurres
Le bon n'est pas toujours le policier...mais le voleur !
Et se rendre compte qu'il y'a un "pour et un contre"...rend moins con pour l'heure !
Tel un duel de barillets, mené en mon for intérieur....Putain! qui va tirer le premier? Que le bon l'emporte et soit vainqueur !
Go on, go on les jeux sont fait
Go on, go on, les faits sont là

Toi qui veut tant te faire briller, viens t'essayer à la frayeur ...j'entends par combat singulier....vaincre le pire pour le meilleur... Ca semble évident que le bon l'emporte à la fin....ça semble évident que le bon l'emporte de la sorte...
Go on, go on les jeux sont fait
Go on, go on, les faits sont là
Tel un duel de barillets, mené en mon for intérieur....Putain! qui va tirer le premier? Que le bon l'emporte et soit vainqueur !
Go on, go on les jeux sont fait
Go on!


Du rififi chez les branques (haut de page)

Il se voyait en grand truand légendaire, forçant le respect à tous ces branques de première, il soignait l'accroche comme son revolver, veston "trois bouton deux poches" et gominé capillaire
Il se voyait tel tel tel Capone, en contemporain, pas tel untel mais tel qu'était Capone
Aux maintes hommes "de main" à sa pogne
Il s'inventait un pédigrée des moins clair, lui qui s'était juste fait toper à tirer en "loosdé" à Leclerc.
Il se voyait comme le roi des gangster, comme un clone d' Al Capone, homme et truand légendaire mais il n'était en somme qu'un branque de première, comme un clone d'Al Capone, à trois francs trente et c'est cher !
Oh, il se voyait comme... ces cadors, sourds à toutes les prières, sans remords, sans recours... au sang froid, hors-la-loi mais en pleine lumière et suicidaire était fier de nier sa gloire
Quand, dans les claques, il matait la taulière, dans le voix des "macs" c'est en clair : "toi la ménopausée zèle tes donzelles au boulot sinon c'est moi qui te ferait pisser le sang à nouveau !"
Il se voyait fier, parrain des gangsters... Quel camouflet ! ce n'était que le parrain des mouflets de son beau-frère !
Il se voyait en tueur fou sanguinaire, qui coûte que coûte n' , fait jamais machine arrière
Il saignait partout, les parties de poker, ceux qui posait plus de deux paires, il les expédiait chez "Dieu le père"
Il se voyait tel tel tel Capone, en contemporain, pas tel untel mais tel qu'était Capone
Dans le règne des flingues qui résonnent
il rackettait même les plus haut fonctionnaires, il les faisait tellement chanter, qu'ils croonait et battait Fred Astaire
Il se voyait comme le roi des gangster, comme un clone d' Al Capone, homme et truand légendaire mais il n'était en somme qu'un branque de première, comme un roi sans couronne si ce n'est en implant dentaire
Oh ! Lui qui n'était qu'un homme, mythomane dans un mitan de verre, pyromane, jouant la flambe et sévère !
Quant aux femmes sans passer au travers, elles étaient loin d'être nymphomanes envers ce cave et pervers, lui se voyait mâle et levant des compagnes, qu'il arrosait de diamants et de champagne, il se voyait fier, comme en affaires, parrain des gangsters
Quel camouflet ! ce n'était que le parrain des mouflets de son beau-frère ! Il trouva lourd le "pour" se dit "je vais l' faire !" Mais en ce jour il a mordu la poussière, à son premier coup face à la caissière, lui laissa une, deux trois secondes... Elle a tiré la première !
Il s'écroula, dans son sang, sur le parterre, sans avoir le temps de faire parler son revolver, à jouer les cadors, ça mène au cimetière, ci-gît...
repose et dort feu le roi des gangsters.

 

LE PRIX DU SILENCE (haut de page)

"gangster c'est un métier beaucoup l'ont apprit a
leur dépend se taire surtout ne pas dérailler
sinon c'est le prix du sang....six années passées
au placard balance par des caves oui mais
les caves ils seront toujours tricards car
s'il y de l'or c'est pour les braves....
matricule 3457 reste dans sa tête
le premier fut décapite le deuxième deux balles
dans le buffet le troisième dans la Seine
fut jeté les pieds bétonnés
ils s'apprirent le prix du silence ils comprirent le
sort des balances....mais qui n'a jamais trahi me jette la première
pierre lui dit il quand Harry lui évoqua le
cimetière mais ce n'est pas une pierre qu'il lui
lança dans la panse mais bien une allumette
puis l'immola a l'essence ils s'apprirent le prix du
silence ils comprirent le sort des balances....
le prix du silence....le silence est d'or le
silence n'est pas inné le silence est d'or le
silence n'est pas inné....gangsters c'est un métier
beaucoup l'on apprit a leur dépend se taire
surtout ne pas dérailler sinon c'est le prix du
sang...six années passées au placard balance
par des caves oui mais les caves ils seront
toujours tricards car s'il y a de l'or c'est pour
les braves...matricule 3457
reste dans sa été un jour ou l'autre il faut
payer....ils s'apprirent le prix du silence ils
comprirent le sort des balances....le malheureux
dernier périt dans la lumière pas du christ
mais du feu qui l'envoya en enfer si la vengeance
enfin est un plat qui se mange froid depuis six ans
a jeun Harry en reprit trois fois....
ils s'apprirent le prix du silence
ils comprirent le sort des balances.....

 

UNIS (haut de page)

Qu'on naisse rouge autant que l'apache
qu'on naisse noir quand le soleil passe
qu'on naisse blanc autant que je sache
on reste "sang" pour "sang" dans la masse
tous sur la meme terre et ce n'est que le pile ou
face qui decide du reste et bien humaine est notre
race tous sur la meme terre et ce n'est que le
pile ou face soyons solidaires soyons
habiles et faisons face
con n'est ce pas?protestant ou pas
con n'est ce pas?catholique ou pas
con n'est ce pas?musulman ou pas
con n'est ce pas?d'en venir aux armes
tous sur la meme terre et ce n'est que le pile ou
face qui decide du reste mais bien humaine est
notre racetous sous la meme terre quand la folie reste en surface
dans les cimetieres les morts s'empilent non ne
s'effacent qu'on naisse russe ou americain
qu'on naisse suisse asiatique indien qu'on
naisse serbe ou montenegrin
qu'on naisse belge africain cubain
tous sur la meme terre et ce n'est que le pile ou
face qui decide du reste mais bien humaine est notre
race tous sur la meme terre et
ce n'est que le pile ou face soyons solidaires
soyons habiles et faisons face off/la naissance est
le seul fruit du hasard le gloire le gloire
la naissance est le seul fruit du hasard
la gloire des batards tous munis de l'envie
d'exister tout s'unis dans ce lit qu'est l'humanite
tous mais de l'envie d'exister tout s'unit dans
ce lit qu'est l'humanite unis unis unis unité!!!!!!!!!!!!
tel homme telle peau mais de la tailleur est
l'essence tel homme telle peau tout est critère de
naissance tel homme telle peau mais de la
terre est l'essence tel homme telle peau un
seul drapeau celui de la tolérance mais les
salissures de l'histoire sont bien dures sont
dures a ravoir l'existence est notre
unicité tolérance en nos diversités unis unis unis
dans nos sens unis unis unis dans l'essence qui
candide mais j'me plais a l'penser plus sordides
seront les plaies a panser solidaires dans la
danse....dans l'existence.....

 

Le gauche (haut de page)

Voici une fable obscène, pas la peine d'être "La Fontaine!" le thème en est Cathy Mégère" qui voulait devenir mère et ainsi gagner la mairie, dans un "oui" solidaire et serrer la main d'un mari.... elle est prête à tout faire !
Elle trouva non sans mal, un mâle qui la voulu, c'était un nain pâle, aux mains sales, bien maigre dévolu
Un âne, héritier de "Laval" et elle fût son élu
Mariés, ils se mirent en campagne de l'enfant tant voulu
Qu'il y ait, qu'il y ait des chances
Qu'il y ait des ressemblances
Avec quelques existences
Ce ne serait que coïncidence
Ils s'installaient en ménage, mais avant tout le faisant, elle aussi conne qu'une balai, lui, le manipulant
Sans traîne, pour préserver leurs gênes, ils firent c'qu'on fait quand on s'aime : "l'extrême"
Mais narrer leurs ébats, je n'en ai pas le droit, alors je prends le gauche
Qui a dit "l'amour rend aveugle" ? Je n'dis "qu'à moitié", borgne, on devient, quand on lorgne sur la seule natalité
aussi oui un enfant est né, scellant l'union de leur flamme prie ! qu'il n'soit pas appelé du prénom de "Marianne"...
Qu'il y ait, qu'il y ait des chances
Qu'il y ait des ressemblances
Avec quelques existences
Ce ne serait que coïncidence
Dans toute la fable est admise
une morale même si prise en son sens
Littéral, elle est banale
c'est un critère suffisant ! élémentaire,
ce faisant ! pour être mère
Cathy desserre les jambes

 

Numéro 23 (haut de page)

Les faubourg de l'amour sont en réalité sans quartier, nets et courts et à couteaux tirés
sans discours, sourds et à pas cadencés, quand le compte à rebours est déjà commencé
Au fond des arrière-cours, il y a certes des fenêtres, où la lumière du jour ne parait jamais naître, et puis cette tentation qui sort du fond de l'être, une porte, attention !
L'œil d'un judas qui guette, on frappe
Ca s'passe au premier étage, en bas ça parle ! Quartier des cinquante otages....numéro 23
quand l'huis baille, elles se donne et endorment la monnaie, se débraillent, impressionnent, dans des corps de "Manet", ces nymphes de palier dans l'espace qui grince, comme ces lits au premier quand on y met les pinces ! Sur des matelas jaunis se dressent les amours lasses, ainsi passent les nuits, ils s'enlacent, ils se laissent juste ce qu'il faut d'envie et puis les cris se tassent, dans l'impasse de l'ennui qui les mène à la laisse.... et frappe
Ca s'passe au premier étage, en bas ça parle !
Quartier des cinquante otages ! Numéro 23 ....



Tant d'argent dans le monde (haut de page)

Connais-tu ce qui fait tourner les tetes,
fait l'effet d'une bombe,tourner la planete,une hecatombe...?
Il y a tant d'argent dans le monde,de gens dans le monde....
qu'on n'sait pas qui fait loi et qui s'y fonde...
il est acquis que l'on n'vit pas que d'espoir,qu'on est mal!...
quand on a faim..on a qu'un ideal..y mettre fin
mais est-il indetronable ce roi qui prend son vassal?....
Oh!tant d'argent dans le monde,de gens dans le monde
qui lui tournent autour et l'apathie l'innonde.
Il y a tant d'argent dans le monde,de gens dans le monde
tournent les vautours a l'appetit qui gronde...
Connais-tu ce qui fait sauter les plombs de la masse?...
le nombre des liasses fait qu'on y succombe...
Il y a tant d'argent dans le monde de gens dans le monde
qu'on n'sait pas qui est l'ame et qui est l'ombre...
Il est acquis qu'il en faut bien!..et c'est les faits qui parlent..
Quand on a rien on est meme pas l'egal
de ces vauriens qui de leur argent sale...s'en lavent les mains et cavalent..
s'effondrent les cours,remontent les cours,chaque jour,chaque seconde,
varie la bourse la vie des comptes...
remontent les cours s'effondrent les cours chaque jours chaque seconde
varie l'sourire de la joconde...tout a son prix!
Tant de system et tant de theorie qui se veulent saines
mais oublies qu'il est acquis!...que la faiblesse fait la force
de celui qui met en piece l'utopie....
Oh! tant d'argent dans le monde,de gens dans le monde
qui lui tournent autour et l'apathie l'innonde
Oh!tant d'argent dans le monde de gens dans le monde
tournent les vautours a l'appetit qui gronde
il est acquis!...qu'il est pervers que deux-tiers crevent la dalle
quand le troisieme est a table..tous aux abris!
quand s'declenche la crise de foie tout devale!...
des nuits blanches,au jeudi noirs...
il y tant d'argent dans le monde de gens dans le monde
qui lui tournent autour et l'apathie l'innonde..
il y a tant d'argent dans le monde,de gens dans le monde..
tournent les vautours a l'apetit qui gronde....



L'art de la joie (haut de page)

Des jours des nuits et des envies, la vie toujours se définit d'infinis élixirs, pour qui sait les saisir
Des goûts des cris et des endroits, envers et contre tout je crois, la joie devient un art, mais pour qui sait la voir
Quand la saveur, la senteur des épices, reste en suspend lentement promené par le vent
Effleure les passants, les touristes, se mélangeant aux vapeurs de la vie bouillonnante
Tel l'encens elle dans et tapisse, l'odeur de pisse, s'écoulant des trottoirs ruisselants
Au cœur de la rue qui se tisse, par des élans, des histoires et des mœurs différents
Un volcan de vie sommeille
Calme Vésuve
Puis se réveille !
Des jours de pluie et des émois s'écoulent sur les tuiles des toits, l'ondée devient rivière, dans le rond des gouttières
Des instants qui fuient débordants, redondants libres et abondants, quand la joie est un art, à chacun son regard
Dans la clameur, quand l'heure est à l'anis, s'entendent les cœurs des buveurs, les serveurs s'affairant, des joueurs s'attablant s'enhardissent, jouant de cœur ou de pique ou d'hippique à Longchamp
Des draps se tendent aux fenêtres et métissent, de leur couleur, la pâleur du bitume régissant, l'écume de la rue qui se tisse, par des élans, des histoires et des mœurs différents
Un volcan de vie sommeille
Calme Vésuve
Puis se réveille !
Dans la moiteur, la douceur de la cuisse, telle l'essence de nos cœurs, la sueur se mêlent aux sens
rieurs des enfants déguerpissent, sonnant aux portes emportant le temps de l'innocence, dans la lueur, des néons s'réflechissent, tant de passions dans le son d'un accordéon danse ! Quelle est cette rumeurs qui persiste, la rue se meurt, ses humeurs se polissent à présent !
Qui peut la mettre en cage... et
Soumettre la sauvage.....et
Qui peut dire qu'il la tient, on a beau répéter les mêmes procédés, elle s'échappe car....
La joie ne s'enferme pas ...non !
La joie ne s'enferme pas.... non !
La joie ne s'enferme pas, elle fait don puis s'en va, elle n'appartient qu'à qui la croit !
L'art de la joie.... et dans l'art de la joie, le cœur !
Et dans l'art de la joie le cœur ! Et dans l'art de la joie le cœur !

 

ORANGE (haut de page)

"mélangeons,métissons
unies soient nos cultures
pratiquons la raison
bénie soit l'ouverture
y'a tant de cons si ce
n'est des prophètes
aboyant leurs opinion
nées d'idées toutes faites
les pressions,les
tensions,les temps sont
assez durs pour laisser
progresser,pavoiser les
ordures se regarder
pisser,préparons le
futur...L'identité ce
n'est pas la caricature
mélangeons nos cultures
pratiquons l'ouverture
combien de temps faudra-
t'il? Pour qu'on
comprenne que rien n'est
ni noir ou ni blanc
je nie tous les extrêmes...
la mort au tournant
Combien de temps faudra-
t'il?Pour qu'on
comprenne qu'on n'a pas
besoin d'être noir
ou blanc pour être un con,
un imbécile ou un gland
melangeons nos cultures
pratiquons l'ouverture
le mondialisme n'a rien
Pourtant d'un art
étrange mais tant le
nient....putain de mairie
d'orange
attention!innovation
attention!tradition
attention!pas de cas de
fusion,d'relation
d'infusion
a tirer la couverture,
trop prés de soi la
moisissure naît,c'est la
nature qui veut ca...
mélangeons."

 

Le devoir de mémoire (haut de page)

Le devoir de mémoire – Des brûlures de l'histoire !

A l'usure des brûlures de l'histoire (l'histoire !)
A l'homme mature, on eût pu y croire (y croire)
A mesure des brûlures de l'histoire (l'histoire !)
A l'homme mature, c'est sûr on ne peut plus y croire…
Qu'a-t-on fait du devoir de mémoire ? (faut croire !)
Que pas assez connurent l'abattoir (histoire !)
De crever pour des idées illusoires (faut croire !)
Que le passé de l'homme est sans cesse recommencé…

Extermination (ce n'est pas loin !)
Discrimination (retiens le mot nation !)
Collaboration (ce n'est pas loin !)
Attention sinon (hier sera demain !)
Le devoir de mémoire – Des brûlures de l'histoire !

A ceux qui croient au front national (question !)
Se souviennent-ils de la solution (finale !?)
Car en 33, ce genre d'idéal (réponse !)
En 45, ce n'étaient que morts par millions…
A ceux qui disent préserver Marianne (c'était !)
En la violant de sa fraternité (son âme !)
A ceux qui passent vite du coq à l'âne (pour des !)
Idées qui sont à court terme le son du canon…

Extermination (ce n'est pas loin !)
Discrimination (retiens le mot nation!)
Collaboration (ce n'est pas loin !)
Attention sinon (hier sera demain !)

39/45 c'est pas loin, 39/45, c'est demain,
Non on n'est à l'abri de rien…
39/45 c'est pas loin, 39/45 ces deux mains
qui se sont transformées en poings !
Quand on s'aperçoit que des anciens votent Le Pen, la peine !
On s'aperçoit de toute la connerie humaine…
Des résistants de la dernière heure, plus précisément des tondeurs qui oublient ce que la vie enseigne. Paris, non Paris ne s'est pas libéré par lui-même.
Au moins retenons un point : tout le prix de la haine…
Le devoir de mémoire – Des brûlures de l'histoire

A ceux qui sont tombés pour la France (tombés !)
Quand les Français criaient "vive Pétain" (putain !)
Des Jean Moulin dans la résistance (comptez !)
Y en avait sous Vichy que les miliciens…
Aux étrangers tués sur nos plages (donnés !)
Aux mitrailleuses pour nos vies nos li- (bertés !)
Les Trente Glorieuses les combats passés (passés !)
Ils tournent la page et gueulent q'ils repartent à la nage…

Extermination (ce n'est pas loin !)
Discrimination (retiens le mot nation!)
Collaboration (ce n'est pas loin !)
Attention sinon (hier sera demain !)…

 


TAPER LA MANCHE (haut de page)

n'ayez plus honte d'être solidaire....
"taper la manche oh ce n'est pas si facile on sape
et on tape sur nos manche on se penche sur
tous les styles les gens ne sont pas de vieilles
branches mais ce sont plutôt des cibles
a qui pour plaire on s'arrange
a les rendre plus docile j'dis que taper la manche a
défaut de pouvoir en vivre nous ca nous
permet en revanche de tenir en équilibre sur une
branche très fragile
celle de tous ces musiciens et c'est vous si vous donnez
qui décidez d'son maintien je dis que taper la
manche non ce n'est pas une ambition
non/provocation/non agression/non
persécution non/
taper la manche ho ce n'est pas si facile mais on
vous propose en échange le deal de nos chants
"mufin" si on agit sur vos dépenses on depense
notre energie aussi pense t'on qu'ca compense vous le don la danse mais
taper la manche sans mettre le feu a la ville
c'est pour nous passer a l'orange mécanique
impérative pour vivre pour la musique un tic qui
nous démange mais sans fric sans un viatique c'est
la famine et on "mange"....je dis que taper la manche
non ce n'est pas une ambition
non/provocation non/agression
non/persécution non/promotion
non/vocation non/profession non
/provocation non ce n'est pas ca non ce
n'est pas taper la manche non ce n'est
pas non ce n'est pas ca on est pas rapace vous
n'êtes pas rats quand la main passe tout
n'est pas vain on remplit l'espace d'une place sur
un trottoir ou d'un trône j'en fait peut être
trop mais nous ferons tout pour désormais ne
plus quitter les sommets d'la ligne de ira pour s'en
sortir not'voie est plus qu'un pretexe pour faire
de la musique not'voie cette fois
en anglais dans le texte "sound's power....."
taper la manche oh ce n'est pas si facile ne nous
fions pas aux apparences on l'a dans le fion si nous
file entre les doigts l'argent des gens et
quand les agents nous sifflent parait-il
que l'on doit quitter la vite fait la ville et taper la
manche c'est une manie qui dérange au point que
certains nous en veulent et c'est leur
poings dans nos gueules alors vous passants
arpentant les trottoirs d'un pas lent ne voyez
rien dans nos espoirs svp d'insolent je dis que
taper la manche non ce n'est pas une ambition
non...etc....

 

L'école des sous-sols (haut de page)

(Men, men, men !) bienvenue dans l'arène, y'a pas de mise en scène ! Ceux qui vont suer cous saluent ! Ses arts (men, men, men) sont sans retenue, sans haine. Y'a pas de mise en scène ! Tout au taquet chez les "maquisards"
Scénario, de l'école qui mouille le maillot
Scénario, de la scène qui tourne au tord-boyau
Scénario de l'école qui mouille le maillot
Scénario de la scène qu'on tourne aux quais "Mayot"
Au royaume des "slam" et "larsen" et que le feu prenne !
Au noyau de l'âme de la scène, des jeux de l'arène
(Men, men, men) ! la sueur telle est notre arme, y'a pas de mise en scène ! Nous l'étincelle, vous la dynamite ! (Men, men, men)! la sueur est l'oriflamme, y'a pas de mise en scène ! et belle est la charge héroïque"
Au royaume des "slam" et "larsen" et que le feu prenne !
Au noyau de l'âme de la scène, des jeux de la reine
Il y a tant pourtant de mélodies en sous-sol, l'air du temps n'entend-t-il pas quand le "la" sonne? Il y a tant pourtant de parodies qui "volent" et qui sème le vent récolte la couronne
"Allons enfants" nés de l'école des sous-sols, rendons la monnaie dans l'envie qui nous porte
Au royaume des "slam" et "larsen", c'est toujours le même scénario
Au noyau de l'âme de la scène, c'est toujours le même scénario ...Y'a pas de mise en scène....

 

TRIANON (haut de page)

"mettez le couvert les jeunes j'apporte l'entrée"(Léon)
Il est important autant le dire que t'as le kir
gratuit mais pourtant tu paies comptant ou pas le
quart des prix des restaurants ou
tu respires autant le "mir" que ce que
t'engraines et c'est la migraine pas tard
le rouge qui tache et les frites grasses c'est tout
une tache pour que les cheveux se décrassent le
vin blanc est sec comme un coup de trique a
se fracasser la tête contre les barriques...
parole....a la cantine on dîne a la cantine du
Trianon c'est la contine des minots qui n'ont
pas un rond a la cantine on dîne a la cantine du
Trianon c'est jamais la famine le vin
décalamine l'esto....mac...tu peux rentrer t'es pas
d'attaque...mac et si le décor n'est pas du ton de
la dernière heure qu'on s'attend encore a voir
riper un "tonton flingueur"qu'si tu finis
pas ton assiette ni ton verre cul sec
les vers t'louperont pas car c'est le cimetière direct
y'a comme une odeur de clope et de sueur
et puis d'amitié et ca disserte pendant des
heures...sur le monde entier et sur le
bonheur...a l'heure du dessert quand la liqueur
ouvre les coeurs...parole a la cantine on dîne
a la cantine du Trianon du Trianon...
etc
oh Léon....dans ton anis on sent pas l'eau
Odéon...de la cantine et du bistrot
oh Léon....dans ta cuisine on sent pas l'eau
Odéon...de la cantine et du bistrot....
...ca sent bon la biguine et sur un air d'accordéon
(la vous allumez le briquet et vous versez une larme svp!!)
Et l'on trinque et l'on boit sur le zinc des
comptoirs et l'on trinque et l'ont boit a je ne sais trop quoi
on dissimule ca crainte de s'endormir le soir et on stimule
sa joie dans de vives complaintes
y'aura toujours a boire sur les quais de la Loire
y'aura toujours des peines sur les quais de la scènes
et entre poivres et sel les soulots les poivrots
se feront la vie belle dans le souffle d'un rot
il y a plus qu'un mot dans le creux de nos bouteilles
que l'ont boies au goulot un lot de maux sommeil
il n'y a plus d'boulot il n'y a plus d'oseille
et l'on traite de salops ce qui se bronze aux soleil
on s'invente des histoires on se ment a soi-meme(...)
a qui voudra bien croire la n'est plus le probleme
on vit pour le regard d'une serveuse a deux francs
qui vous traite d'IGNARE des que vous devenez trop
....franc.....

 

Le bruit du bang (haut de page)

Abbatus sous le poids des balles au fond des tranchées, totues sous le poids des cartables au front des coudes écorchés
Des éclat d'obus, des rafales, des mères éplorées
Du lance pierre au lance flamme tout peut vite basculer
Tu m'tue je te tue même pas mal, perdu t'a triché !
Vaincus dans le raffut des chars, par le feu par le fût craché
Des fusils taillés dans des branches d'arbres, ou d'acier
De l'enfance à l'enfer, du lance pierre au lance flamme
A quoi ressemble ces combats qu'on ne voit
Que dans l'écran transparents des écrans
Et quelle chance non seulement d'être né au bon endroit
Mais quelle chance également d'être né au bon moment
Celui qui tremble en attendant la fin
Celui qui feint que le destin l'étrangle
Finalement l'existence dépend du bruit du bang
L'innocence finalement dépend du bruit du bang
Le bruit du BANG !
BANG ! Victime du vruit du Bang ! La drôle de guerre devient moins drole quand elle n'est pas un jeu de mômes
Victime du bruit du bang ! La guerre des boutons devient moins drôle quand ils libèrent l'atome
Etendus dans les gravats des bombes, priant qu'elles tombent à coté
Sautant dans les flaques en riant de s'éclabousser !
Poilus sans barbes, soldat de l'ombre, la voix a mué
du lance pierre au lance flamme, tout peut vite basculer !
Tirant mimant le bruit du bang, feignant d'être touché, criblés, gemissant dans le sang, les cendres d'une vie arrachée, au carnaval des masques à gaz, au bal des armées
De l'enfance à l'enfer, du lance pierre au lance flamme !
Combien d'enfants de France se sont éteints dans leur vingt ans pour destin la potence ? Pour des cons qui aujourd'hui votent le droit du sang, pour des gens trop ravis d'être le roi des cons
Le bruit du bang quand il est balle à blanc, n'est pas le même quand il est balle de plomb
Finalement l'existence dépend du bruit du bang
L'innocence finalement dépend du bruit du bang
Le bruit du BANG ! Bang !

 

Candide revolver (inédit) (haut de page)

Envoyez moi les paroles!!

 

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