Satyagraha

1. Intru
2. A Donf
3. Skunkit
4. Condamné
5. Enfuis Toi
6. Womana
7. Famine
8. Americaliente
9. Niqke la Violence
10. Blessures
11. Sekt Attack
12. Dub Brain
13. Urgence
14. Fuck You


Intru (Haut de page)

Come on the Rude Boys Gang
Come on the Rude Boys Gang

Avec conviction, oui nous passons à l'action
Ne jamais s'incliner, ne jamais renoncer
Brisons le silence - brisons le silence !


A Donf (Haut de page)

Il y aura toujours dans ma vie
Des passions pour perdre la raison
S'éclater pour de bon
Et dans l'amitié péter les plombs
J'ai besoin de musique endiabée
Pour sortir - pour sortir d'la morosité
Je veux être - je veux être overdosé
Et m'effondrer en fin de soirée

Je veux plus de son
Je veux tout à fond
Plus de son pour mes revendications

Comment peut-on s'imaginer
Etre privé de son meilleur allié
Ne plus tomber dans la démence
Et sans tricher ne plus partir en transe
Impossible - impossible de changer
L'habitude - l'habitude de s'être accomodé
A faire - à faire la révolution
Avec la plus belle des inventions

Alors, profitoms à fond
De ces moments, d'hystérie, collective
Où mon coeur part à la dérive
Jusqu'à, la fin, j'effacerai tous mes chagrins
Même si l'on me retient
J'aurai faim de ton entrain


Skunkit (Haut de page)

Zutik, aupa jende zutik
Allez tout le monde debout
Zutik, aupa jende zutik
Allez tout le monde debout

La jeunesse basque est aux aguets
Malgré tout ce qu'on croit
La répression est encore là
Toujours prêt à bondir, jamais se repentir
Partout dans les gaztetxa le portrait de leurs ainés

Emprisonnés, executés, torturés, massacrés
Loin des médias, loin des télés
Les policiers les plus véreux sont réquisitionnés pour empêcher les
basques de défendre leurs libertés

Zutik, aupa jende, zutik aupa, euskal herria
Halte aux tortures politiques
Nique les bavures policières
Zutik, aupa jende, as ka ta su na. Yeah !
Zutik, aupa jende, zutik aupa, euskal herria
Halte aux tortures politiques
Nique les bavures policières
Zutik, aupa jende, askatasuna

Pourtant la teuf est toujours là
D'Irun à Bilbao, on se sent bien dans sa peau
Moins conditionné on se sent moins manipulé
Le masque est tombé, enfin fini d'étouffer

Prise de conscience, d'une innocence,
Le fascisme est camouflé aussi bien des deux côtés
Alors comme nos frères nous appelons
A résister pour dénoncer les fossoyeurs de la liberté

Zutik, aupa jende, zutik aupa, euskal herria
Halte aux tortures politiques
Nique les bavures policières
Zutik, aupa jende, as ka ta su na. Yeah !

Pour tous les martyrs
De la resistencia
Pour tous les martyrs
De la resistencia
Stoppons la guardia
Tous les officiers, tous les Pinochets
Stoppons les dégats
Sont des enculés

Break the System
Break the System
Break the System
Break the System

La jeunesse basque est aux aguets
A force d'encaisser
Elle devient de plus en plus futée
Toujours prête à s'unir
Pour leur identité
La culture basque ne sera jamais enterrée

Allez tout le monde debout


Condamné (Haut de page)

Société stéréotypée
Où l'on perd sa vie à la gagner
Pas de place pour les désoeuvrés
Ici règne l'ordre et non le désordre
Pas de place, si tu es sans-papiers
Pas de foyer, si tu n'a pas de chéquier
Sans visa t'es qu'un hors la loi
Sans emploi tu n'as plus aucun droit

Condamné /Condamné /Condamné
Condamné à se faire expulser
Noyé dans la masse tu cherches une place
Condamné à être emprisonné
Pour t'être opposé, sans collaborer

Harcelé, car mon sang n'est pas Français
Papiers ! Arrestation musclée
Menotté ! Puis matraqué
Dérapage plutôt incontrôlé

Désarmons, les forces de la repression
Sauvages, infectés de la rage
Toujours prêts à réprimander
Brutalité d'un état de droits

Qui n'me désire pas ! (x4)
Je paye les dégâts

Trahison d'une politique amère
Le maire est impliqué
Pour avoir refusé de tolérer la mendicité
Le maire est impliqué
Pour avoir évacué les sans-papiers
De nos cités
Le maire est impliqué
Pour avoir séquestré, des manifestants
Contre la loi Debré
Ils sont tous impliqués !

Tout va bien trop vite
Je n'ai plus le temps d'apprécier
Mes jours sont minutés
Jusqu'à la mort une existence programmée

Tout va bien trop vite
Je n'ai plus le temps de rêver
J'ai fini prisonnier
J'étais venu en paix pour me réfugier

Enfuis-toi (Haut de page)

Du béton plein l'horizon
Et toi tu tournes en rond
Assoifé de liberté
Tu te sens comme prisonnier
D'une cité pas vraiment ensoleillée
Sombre et cynique
Le vice est souvent ton complice

Enfuis-toi, ne reste pas là
Enfuis-toi, c'est un piège à rats
Mets les, mets les voiles
Mets les, mets les voiles
Tous les possés
Come follow me
Tous les lascars
Dans toutes les técis déchirées
Ecoute moi roya ne devient pas fada
Tous les âppats sont creés par l'Etat
Change de visions, ne soit plus leur pion

Comment résister à cet isolement
Si autour de toi tu ne sens rien de vivant
Comment savourer la vie à pleines dents
Si ton environnement n'est qu'un reflet du néant
Evitons de tomber dans tous les pièges du système,

Qui sont tous bien conçus pour
Qu'ton esprit se dérègle
Cultives toi, protèges toi
Rapidement, fais le consciemment
Rapidement, fais le consciemment
Ton esprit est ton arme

Jour et nuit, la tension est la même
Dans ce décor austère
Pas une seule règle
Ton seul refuge
Les caves de ton HLM
C'est là que tu t'offres une part de rêve
Pas de job, pas la moindre activité
Tuer le temps n'est pas évident
Pas de job, pas la moindre activité
Alors tu préfères te défoncer

Un jour un peuple uni s'élèvera
Libre à toi ce jour là de suivre la même voie
Comme les raggamuffins aies du feeling
Le feeling, le feeling on l'trouve dans tous les styles
C'est pour cela qu'le politique
Ne veut pas que tu comprennes
Faute d'un jour meilleur
On finit par avoir peur
Comme les raggamuffins aies du feeling
Avec du feeling on peut tout reconstruire

Jour et nuit, la tension est la même
Dans ce décor austère
Pas une seule règle
Ton seul refuge
Les caves de ton HLM
C'est là que tu évacue tes problèmes
Et tu piques tes veines, tu t'en donnes
La peine, mon Dieu que ce monde est cruel,
Et tu piques tes veines,
Même si tes bras en saignent
Tant pis si au final tu en crèves !

Ne reste pas là
Ne reste pas là
Ne reste pas là
Enfuis toi !


Womana (Haut de page)

Special request to the man called mad royiep,
A tous les mégalomâles spéciale dédicace

Womana, Womana, respectez la
Womana, Womana, respectez la

Et tous les hypocrites sont présents dans le style
Tu leur présentes ta femme, ils la matent, ils ricanent !
Bien sûr la calomnie n'est pas quelque chose qui dérange
Dès que tu leur tournes le dos, ils la traitent de pétasse

Ils passent, ils passent leur temps, ils passent tous les jours
Sans détour à la dénigrer
Ils passent, ils passent leur temps, ils passent tous les jours
Sans détour à la rabaisser
Womana, Womana, respectez la
Womana, Womana, respectez la

Dans leurs petits esprits, une femme est une grosse tâche
Il est clair que leurs rêves ne sont que fantasmes
Si elle lâche un sourire ces messieurs croient qu'on les drague
Leurs idées mal placées leur seront un jour fatales

Ils passent, ils passent leur temps, ils passent tous les jours
Sans détour à la dénigrer
Ils passent, ils passent leur temps, ils passent tous les jours
Sans détour à la rabaisser

A tous les mégalomâles, spéciale dédicace

Les mots ne me suffisent pas
Pour exprimer ma colère, mon désarroi
Envers tous les gars qui ne tolèrent pas
Que la femme soit au même titre que moi
Sans interdit et libre de son choix
Sans compromis elle peut dicter ses lois
Si autrefois, on a bafoué ses droits
Aujourd'hui elle doit vivre au même titre que moi

Et tous les hypocrites sont présents dans le style
Tu leur présentes ta femme, ils la matent, ils ricanent !
Bien sûr la calomnie n'est pas quelque chose qui dérange
Dès que tu leur tournes le dos, ils la traitent de pétasse


Famine (Haut de page)

Trop de gens
Crèvent la faim
Dans le monde
Au Nord, à l'Ouest,
Au Sud, à l'Est !

Comme dans la Préhistoire
Babylone fait la guerre pour ses privilèges
Pas de pitié c'est la loi du marché
Aucun partage tout pour nos ménages
Famine, famine pour les peuples d'Afrique
Famine, famine pour les peuples d'Amérique
Famine, famine pour tous les peuples du monde
Murder !

Constamment sur nos écrans
Pauvreté et enfants affamés
Images chocs d'une réalité
Insupportable pour pas la dénoncer
Oui dans le monde trop de souffrance
Oui Babylone sème la carence
Famine, famine pour tous les peuples du monde
Do the ska !

Trop de gens
Crèvent la faim
Dans le monde
Au Nord, à l'Ouest,
Au Sud, à l'Est !
Tous victimes d'un système
Où conflit rime avec profit
D'un côté la belle vie
De l'autre on trime et on survit
Mais on n'a pas le choix
Le système est fait comme ça
Il n'y a plus rien à faire
Même si je suis un homme d'affaire
Alors !

Qu'ils crèvent, Qu'ils crèvent, Qu'ils crèvent
Tous ceux qui adoptent le système
Qu'ils crèvent, Qu'ils crèvent, Qu'ils crèvent
Tout ceux qui trônent au système
Mensonge et cruauté, tout pour collecter la monnaie
Jamais je ne soutiendrais
Tous ceux qui parlent de fatalité

Oh les griffes de Babylone
Ettoufent le monde entier
Jusqu'a pulvériser
Les valeurs d'égalité
Et de liberté
Pour pouvoir vivre en paix !
N'envie pas ceux qui en ont plus que toi
Tends à ceux qui en ont bien moins (besoin)
Et bats toi pour leur donner le droit
D'obtenir la même vie que toi
N'envie pas ceux qui en ont plus que toi
Tends à ceux qui en ont bien moins (besoin)
Et bats toi pour leur donner le droit
D'obtenir la même vie que toi

Trop de denrées sont jetées
Pour faire flamber
Les prix du marché !

Americaliente (Haut de page)

Oh c'est quoi ce bordel !
Wake up !
Plus rien ne va au coeur de l'America, les Indiens sont déchus...
Wake up !
Comme s'il n'y avait jamais eu d'abus,
Les blancs prennent le dessus.

Le long de l'Amazone... Quelle zone ?
On pille sans vergogne... Qui grogne ?
Le long de l'Amazone... Quelle zone ?
On creuse des tombes

Combien de révolutions faudra t'il,
Pour croire, a ne serait-ce qu'un espoir
De voir, les terres des Indiens d'Amérique,
Redistribuées a ceux qui les méritent

Même si l'on vote, pour une démocratie, la réalité
La réalité peut s'avérer plus musclée qu'à la télé

L'Amérique Latine est en conflit
Avec son puissant voisin du Nord
Qui ne lui laisse pas l'ombre d'un répit
Aucun droit ni même aucun choix

Il faut lutter, sans jamais renoncer, ne jamais s'éssoufler
Pour que l'Amérique Latine ne tombes pas en ruines, pas en ruines

Menacés par les inégalités
Les communautés indigènes sont en danger
Les tyrans ont favorisés les clans
Et la guerre de rue est apparue

Et Pinochet qui se fait disgracier,
Qui se fait disgracier
Peut-on laisser un tel criminel,
Bruler encore d'autres ailes
Corruption qui sévit en Colombie
Mouvement de luttes armées qui s'amplifie
Nostalgie de guérilla en Bolivie
Au côté du Che Guevara

Il faut lutter, sans jamais renoncer, ne jamais s'éssoufler
Pour que l'Amérique Latine ne tombes pas en ruines, pas en ruines

Il faut lutter, sans jamais renoncer, ne jamais s'éssoufler
Pour que l'Amérique Latine ne tombes pas en ruines, pas en ruines

Inquisitions, esclavagisme, illetrisme
Dans les campagnes et les ghettos de Medelin
Pays saturés d'affairistes étrangers
Toujours les mêmes qui connaissent la pauvreté
Et pourtant, et pourtant le temps a mélangé
Les sangs, les joies et les peines de milliers d'enfants,
Pour que l'Amérique Latine soit une terre d'amour et de paix pour l'éternité

Niqke la Violence (Haut de page)

Epreuve de force... trop de haine qui t'efface
Epreuve de force... tu te lâches et du menace
Epreuve de force... la police est sur ta trace
Epreuve de force contre soi

A force de dénigrer tous les peuples de la planète terre
La haine envahit nos esprit les plus sincères
Se taire, se taire, mais toujours autant de guerre
De haine, de haine, à chacun ses merdes et problèmes

Entends tu au loin ce qui est l'écho de la violence
Qui revient à la charge et dicte la souffrance
Entends tu l'écho de la violence
Qui frappe comme un éclair chaque fois que t'y renonce
Alors lâche donc les armes
Nous ne voulons pas ça boy
Si ton coeur bat retrouve le côté moins sournois

Refuse hermanito toujours le second rôle
Ecoutes ton coeur avant que le feu ne t'immole
Tolérance, intolérance à toi de choisir la cadence
Viens dans la danse plus forte sera la transe

Entends tu au loin ce qui est l'appel à la sagesse
Qui livre son combat avec bien plus de souplesse
Entends tu l'appel à la sagesse
Qui traque ta détresse et contrôle ton ivresse
Alors lâche donc les armes
Nous ne voulons pas ça boy
Si ton coeur bat retrouve le côté moins sournois
Et capture le bien qui jaillit en toi

Pour n'avoir jamais plus
L'idée de sortir un schlass
Pour n'avoir jamais plus
L'envie d'armer un flingue
Pour n'avoir jamais plus
Le besoin d'affronter
La violence qui est dans tes sens

Pour n'avoir jamais plus
L'idée de sortir un schlass
Pour n'avoir jamais plus
L'envie d'armer un flingue
Pour n'avoir jamais plus
Le besoin d'affronter

Arrêtons la violence, ça s'appelle
Arrêtons la violence
Arrêtons les souffrances

Entends tu au loin ce qui est l'écho de la violence
Qui revient à la charge et dicte la souffrance
Entends tu l'écho de la violence
Qui frappe comme un éclair chaque fois que t'y renonce
Alors lâche donc les armes
Nous ne voulons pas ça boy
Si ton coeur bat retrouve le côté moins sournois
Et capture le bien qui jaillit en toi

Pour n'avoir jamais plus
L'idée de sortir un schlass
Pour n'avoir jamais plus
L'envie d'armer un flingue
Pour n'avoir jamais plus
Le besoin d'affronter
La violence qui est dans tes sens

Epreuve de force... trop de haine qui t'efface
Epreuve de force... tu te lâches et du menace
Epreuve de force... la police est sur ta trace
Epreuve de force contre soi

Trop de crime
Et bien trop de danger
A Babylone
Pour pouvoir vivre en paix

Trop de crime
Et bien trop de danger
A Babylone
Pour pouvoir vivre en paix

Blessures (Haut de page)

Pourquoi y-a-t-il des hommes
Insensibles à la beauté
Haineux seront jamais charmés
Par la terre qui nous a bercé

A celle qui donne la vie, je dois le respect
Je ne veux pas avoir de plaies à panser
Je me bats pour ne jamais devoir oublier
Et pouvoir retrouver tout ce que j'aimé sans plaies à panser !
La terre a mal de nos brûlures
Pensons à panser ses blessures, je veux te préserver
La terre a mal de nos brûlures
J'ai peur pour son futur

Pourquoi certains détruisent
Quand d'autre préfèrent construire
Pourquoi faut il toujours subir
La bétise humaine me mets la haine

Je garderai l'espoir
D'un jour te revoir
Toi, la forêt dans laquelle j'ai pu tant jouer
Toi, le plus haut des arbres auquel j'ai pu m'agripper
Pour contempler le monde civilisé sans plaies à panser !
La terre a mal de nos brûlures
Pensons à panser ses blessures, je veux te préserver
La terre a mal de nos brûlures
Pansons toutes ses blessures
Si l'on veut que la vie perdure
Pensons à son futur

Au-delà des douleurs de la chair
La liberté du choix nous est chère
D'efforts de fièvre et de colère
Dans la lutte je serais volontaire
Je ne lâche pas
Je ne lacherais pas l'affaire
Radical, ou est le mal, j'ai choisi mon camp
Pour défendre la nature comme je l'entends
Sans concession, toujours partant
Hurry up !

Au-delà des douleurs de la chair
La liberté du choix nous est chère
D'efforts de fièvre et de colère
Dans la lutte je serais volontaire
Je ne lâche pas
Je ne lacherais pas l'affaire
Radical, ou est le mal, j'ai choisi mon camp
Pour défendre la nature comme je l'entends
Sans concession, toujours partant
Hurry up !


Sekt Attack (Haut de page)

Attention
Panique à bord
Trop de remords
Tout s'éffondre
Univers de décombres
C'est le doute qui s'installe
Ai-je toujours bien pris la bonne route ?

Les sectes attaquent
Dès que tu prends la claque
Désorienté, tu risques d'être piégé
Les sectes attaquent
Dès que tu prends la claque
Manipulé, elles te jettent leurs filets

Isolé... Tu leur plais
Déraciné... Tu es charmé
Elles te piquent... Et t'injectent
Un venin satanique... Crois moi !

Isolé... Tu leur plais
Déraciné... Tu es charmé
Elles te piquent... Et t'injectent
Un venin satanique... Crois moi !

Tu n'as plus aucun contrôle
Sur tes pensées
Anesthésies... Tu te sens divaguer
Au gré de leurs souhaits
Tu es même prêt a te suicider

Les sectes attaquent
Dès que tu prends la claque
Désorienté, tu risques d'être piégé
Les sectes attaquent
Dès que tu prends la claque
Manipulé, elles te jettent leurs filets
Tu ne peux plus t'en démêler

Prisonnier d'un royaume où rien ne t'appartient
Tu brises les liens avec les tiens
Tu brises les liens sans croire au destin

Prisonnier d'un royaume où l'on vole tous tes biens
Intéressés, ils t'ont dépouillé, intéressés
Ils t'ont bien entubé

Prisonnier d'un royaume où rien ne t'appartient
Tu brises les liens avec les tiens
Tu brises les liens sans croire au destin

L'homme est une corde tendue au dessus
D'un abîme son âme est fragile
Altérée, la cordes est prête à céder
Esclave alors tu deviendrais
Mais je compte sur toi pour passer
A travers les mailles du filet
Eviter tous les pièges qu'ils pourraient disposer
Sur ta déroute pour te faire prisonnier
Plus jamais... Je ne perdrais pieds... Lobotomisé


Dub Brain (Haut de page)

(Instrumental)


Urgence (Haut de page)

Comment rester de glace
Lorsque plane la menace
D'une offensive plutôt massive
Du Front National
Trop de people se soucient peu
Des conséquences néfastes
De leur indifférence

Alors à nous, à nous de contrer
Cette inhumanité
A nous, à nous de prouver
Que l'on peut tout enrayer
A nous, à nous d'exalter notre adversité

Marignane, Toulon, Orange et
Maintenant Vitrolles
En voilà déjà beaucoup trop aux mains des fachos
Expulsions on en a ras le Front
Manifestons toute notre indignation !

Pas de doute nous faisons fausse route
Il y a urgence c'est plus qu'une évidence
Je ne crois pas aux promesses d'état
Le Pen est toujours là
La lutte continuera


Fuck You (Haut de page)

Mauvais réveil sur le palier un huissier
Accompagné d'une horde de policiers

J'peux pas payer ma note d'éléctricité
J'ai tout claqué dans le bistrot d'à côté

Mais quand vont ils tous arrêter de nous faire chiez

Avec leurs factures, la vie est trop dure
Mais quand vont ils donc arrêter de nous taxer

Avec leurs factures, la vie est trop dure
Je n'ai pas d'autre solution que de m'installer sous un pont
Mais quand vont ils donc arrêter de nous les briser
Comment rembourser
J'ai rien économisé
J'ai tout dépensé
Je peux pas m'en empêcher

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